Tour du monde à la voile : Ils sont restés pendant 18 mois au port de Dili

 https://www.yacht.de/fr/voyages-and-charters/dans-le-monde-entier/tour-du-monde-a-la-voile-retour-du-gegenwind-apres-dix-ans/

 

Tour du monde à la voile 

Retour du "Gegenwind" après dix ans

Fabian Boerger

 · 28.09.2024

 

En 2014, Asha Reich et Helge Aßmann ont quitté leur pays - cap sur le tour du monde à la voile. Aujourd'hui, dix ans plus tard, ils sont de retour dans le fjord de Kiel. Dans le sillage de leur fidèle "Gegenwind", une Hanseat 70, il y a d'innombrables miles nautiques, des aventures d'un genre particulier et beaucoup de courage et de confiance pour ce qui les attend maintenant. YACHT a assisté à leur arrivée.

A 13h40, le moment est venu : avant même qu'Asha Reich et Helge Aßmann n'aient amarré leur "Gegenwind", des applaudissements retentissent. Des membres de la famille, des amis et des connaissances sont venus à l'embarcadère de l'association Marine-Jugend Kieler Förde e.V. sur la Kiellinie pour accueillir solennellement les deux navigateurs autour du monde. Peu avant, une petite flotte d'amis navigateurs avait accompagné le "Gegenwind" sur le dernier tronçon jusqu'au port d'arrivée. C'est maintenant chose faite et ils sont de retour à l'endroit d'où ils sont partis il y a dix ans pour leur tour du monde à la voile.

Ils n'arrivent pas encore à y croire. "C'est un sentiment étrange. C'est familier, mais aussi quelque peu étrange d'être de retour ici après dix ans", dit Helge Aßmann avant même de débarquer. Mais c'est génial de revoir tout le monde, dit-il. "La dernière semaine est passée à une vitesse folle. Nous pensions pouvoir arriver tranquillement. Aucune chance", raconte Asha Reich. Ils n'ont même pas réussi à faire le ménage, ajoute Helge Aßmann.

Dès la mi-septembre, ils sont arrivés à Cuxhaven, leur premier port allemand. La semaine dernière, ils sont partis en direction de la mer Baltique. Ils ont traversé le canal de la mer du Nord à Rendsburg avant d'atteindre samedi leur dernière étape sur la Kiellinie.

Des obstacles inattendus

Depuis leur départ d'Allemagne en 2014, ils ont traversé trois océans, les Caraïbes et la mer de Chine méridionale. Sur leur chemin, ils ont surmonté de nombreuses aventures et défis : Ils ont navigué à travers des tempêtes avec d'énormes vagues, ont passé 51 jours en mer sans interruption, se sont échoués sur un récif, sont tombés d'une grue avec leur "vent contraire" et ont survécu à deux cyclones et un ouragan.

"Notre voyage a toujours signifié : arriver, s'adapter et essayer de nouvelles choses".

Pendant la pandémie de Corona, ils sont restés bloqués au Timor oriental pendant 18 mois. Pendant longtemps, ils n'ont pas pu quitter leur bateau ancré, mais ils ont bravé les tempêtes, un quasi-naufrage et la bureaucratie. Toutes ces épreuves les ont également rapprochés en tant que couple. Il y a quelques semaines seulement, fin juin, ils ont scellé officiellement leur union : à Porto Santo, une île au milieu de l'Atlantique, ils se sont dit oui après dix ans de voyage ensemble.

 

 

publié par Association France Timor Leste @ 9:32 AM, Cliquez ici pour commenter,




AeroDili

 https://fr.aleteia.org/2024/09/11/cette-compagnie-aerienne-qui-prend-soin-de-votre-ame

Cette compagnie aérienne qui prend soin de votre âme

An Airbus A320-232 of Aero Dili with registration 4W-AAL approach Tan Son Nhat international airport.

Un Airbus A320-232 d'Aero Dili approche de l'aéroport international Tan Son Nhat.

Camille Dalmas - publié le 11/09/24
 
Le pape François a effectué son voyage entre le Timor oriental et Singapour à bord d'un avion affrété par une compagnie pas tout à fait comme les autres.

Lorsqu'il part d'un pays visité, le pape François a l'habitude d'embarquer à bord d'un avion affrété par une compagnie locale. La compagnie du Timor oriental, Aero Dili, a ainsi été chargée de cette mission pour permettre au pontife de gagner, après quatre heures de vol, sa destination suivante, Singapour. À bord, chaque passager - notamment les journalistes qui suivent le pontife - a trouvé dans la petite poche placée au dos des sièges l'inévitable feuille cartonnée expliquant les consignes de sécurité en cas d'incident – atterrissage violent, dépressurisation de la cabine, etc. Mais, chose très inattendue, un autre document intitulé  "Invocation" était glissé. 

Cette feuille au format identique aux règles de sécurité propose sur son verso six brèves prières pour ceux qui s'apprêtent à embarquer. Elles sont adressées aux fidèles des six religions majoritaires dans la région autour du Timor oriental : le catholicisme (98% de la population du Timor oriental), l'islam (religion majoritaire chez le grand voisin indonésien), mais aussi le protestantisme (très présent dans le nord de Célèbes par exemple), l'hindouisme (à Bali), le bouddhisme (première religion à Singapour) ou le confucianisme, présent dans tous ces pays en raison de la forte présence d'une diaspora chinoise.

La "sécurité" spirituelle

Le soin apporté par cette compagnie timoraise s'explique par deux raisons : la première est qu’Aero Dili s’inscrit dans la promotion culturelle de la tolérance religieuse porté par le pays, totalement aligné avec le Saint-Siège sur cette question ; la seconde est une volonté claire de la part des élites timoraises d'entretenir des bonnes relations avec l'Indonésie musulmane, ancien occupant devenu un partenaire incontournable et un des pays les plus engagés dans le domaine du dialogue interreligieux.

AERO-DILI-INVOCATION

En matière de "sécurité spirituelle", la compagnie timoraise peut se targuer d'avoir fait preuve de plus de diligence que Garuda Indonesia. À bord de la compagnie aérienne qui s'est chargée du vol pontifical entre Jakarta et Port Moresby n’était proposé comme  livre audio religieux que le Coran.

La prière proposée pour les catholiques

"Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, Amen. Nous vous demandons : offrez-nous un voyage sûr, avec un temps bon et plaisant. Donnez-nous comme guides tes saints anges à notre personnel de l'air, de sorte qu'il nous mène tranquillement à notre destination. Nous vous demandons aussi de veiller sur nos familles, ceux que nous avons laissés derrière, confortez-les et donnez leur la paix, je vous en prie, jusqu'à ce que nous puissions les voir à nouveau. Béni soit votre nom, maintenant et à jamais. Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, Amen."

À l'arrivée de l'avion du pape François à Singapour, la chef de cabine a délivré un message pour souligner la nature "historique" de ce vol pour leur compagnie aérienne et remercié avec beaucoup de diligence le pape, les cardinaux et les évêques embarqués.


publié par Association France Timor Leste @ 3:04 PM, Cliquez ici pour commenter,




Une baleine bleue allaitant son baleineau filmée pour la première fois

 https://dailygeekshow.com/baleine-bleue-allaitement/

 Un aperçu unique de la vie de ces cétacés géants

Baleine Bleue
— Ethan Daniels / Shutterstock.com

Des chercheurs australiens ont récemment obtenu un aperçu inédit de la vie des baleines bleues, en filmant pour la première fois une mère en train de nourrir son petit.

Une première

Si les eaux du Timor oriental sont connues pour être le haut lieu d’observation des cétacés, avec le passage régulier de baleines bleues, de globicéphales et de dauphins, elles sont également sillonées par différentes espèces de requins et de tortues.

Considérées comme une véritable autoroute migratoire pour la faune marine, elles ont récemment été le théâtre d’une première scientifique : la capture d’une séquence vidéo montrant un baleine bleue pygmée (Balænoptera musculus brevicauda) en train d’allaiter son petit, au cours de son périple annuel de 5 000 kilomètres entre le sud de l’Australie et la mer de Banda, au large de l’Indonésie.

On estime que le sevrage intervient entre 7 et 9 mois chez cette espèce. Comme le montre la séquence ci-dessous, le baleineau ne tète pas directement sa mère, mais engloutit le lait nutritif et huileux qu’elle libère dans l’eau.

 Vidéo : https://youtu.be/PsJreEEVLHU 

 

Au cours de leurs observations, les scientifiques de l’Australian Antarctic Division ont également eu l’occasion d’observer les baleines en train de s’alimenter et de réaliser des parades nuptiales (vidéo en fin d’article), ce qui suggère que les eaux du Timor constituent une zone privilégiée pour leur reproduction.

 

https://youtu.be/xXPV7rjHQzU

« Petite » baleine bleue

Les baleines bleues (Balænoptera musculus) peuvent mesurer jusqu’à 33 mètres de long et peser 270 tonnes, ce qui en fait les plus grands et les plus massifs animaux au monde. Comme leur nom l’indique, les baleines bleues pygmées sont plus petites, avec une taille d’environ 24 mètres pour un poids de 90 tonnes.

On estime que plus de 350 000 de ces cétacés peuplaient autrefois les océans de la planète. En raison de leur chasse généralisée au XIXe siècle et au début du XXe siècle, leur population mondiale compte aujourd’hui 25 000 individus, mais semble sensiblement augmenter.

Il y a quelques mois, des scientifiques avaient réalisé une autre première près des côtes californiennes : l’observation d’un bébé requin blanc dans les heures suivant sa naissance.

 

publié par Association France Timor Leste @ 2:46 AM, Cliquez ici pour commenter,




Bouleversantes découvertes archéologiques au Timor


Des milliers d'artefacts découverts : les découvertes de l'île de Timor remettent en question les théories de l'établissement humain en Australie

SciTechDaily

Les découvertes archéologiques sur l'île de Timor suggèrent que les premiers humains utilisaient la Nouvelle-Guinée, et non le Timor, comme tremplin vers l'Australie, remettant en question les théories migratoires antérieures et mettant en valeur leurs compétences maritimes avancées.

 (...)

La suite :

 https://issues.fr/des-milliers-dartefacts-decouverts-les-decouvertes-de-lile-de-timor-remettent-en-question-les-theories-de-letablissement-humain-en-australie/

 

 

publié par Association France Timor Leste @ 4:36 AM, Cliquez ici pour commenter,




Nomad Aventure propose un circuit au Timor en juin prochain

https://www.nomade-aventure.com/voyage-aventure/timor-oriental/voyages-aventure-timor-oriental/tim01

C'était hier soir, au cinéma parisien Luminor, dans le Marais. Nomad Aventure tenait une soirée de lancement de la destination Timor Leste dans son catalogue 2024. Nomad est spécialisée sur la randonnée, le trek, avec une large gamme de pays destination, dans tous les continents (les premières destinations étant le Cap Vert et la Namibie)

Pour illustrer l'intérêt touristique du Timor, le journaliste et vidéaste Jean-Bernard Carrillet avait publié un reportage dans le Figaro Magazine du 26 janvier dernier

https://www.lefigaro.fr/voyages/inspiration/voyage-originel-au-timor-leste-l-un-des-pays-les-plus-secrets-du-monde-20240126

 Il était présent hier soir, avec un film de voyage montrant la beauté des montagnes et des récifs coralliens Timorais.

L'Ambassadeur du Timor Leste auprès de l'Union Européenne, Jorge Camões, qui est aussi, depuis le 29 février dernier, l'Ambassadeur auprès de la République Française (une grande première pour la diplomatie Timoraise), a félicité Nomad Aventure et invité les présents à visiter son pays.

 Le premier circuit proposé par Nomad aura lieu en juin prochain, pour une durée de 16 jours. Alerte aux amateurs de trek et de plongée !

 


publié par Association France Timor Leste @ 3:47 AM, Cliquez ici pour commenter,




Voyage. Au Timor oriental, sur l’“autoroute migratoire” des baleines, orques et cachalots

 https://www.courrierinternational.com/article/voyage-au-timor-oriental-sur-l-autoroute-migratoire-des-baleines-orques-et-cachalots

 

Indépendant depuis une vingtaine d’années, le petit État, niché entre l’Indonésie et l’Australie, accueille encore très peu de touristes. Il abrite pourtant un trésor peu connu : un corridor migratoire emprunté par toutes sortes de cétacés. Une journaliste britannique est allée le vérifier de ses propres yeux.

Des pêcheurs au large du Timor oriental, en mars 2018.

 

Une mer d’huile s’étire au pied de la plage de Wata Bo’o, et seuls les bonds de quelques poissons argentés viennent troubler de temps à autre le calme de la surface. Si aujourd’hui, la quiétude règne sur cette plage tropicale, il n’en a pas toujours été ainsi.

Pendant des années, Portugais, Hollandais, Japonais et, plus récemment, Indonésiens se sont disputé ce morceau d’île. Et comme le souvenir de certains épisodes sanglants est encore frais – le Timor a obtenu son indépendance de l’Indonésie il y a vingt et un ans seulement –, les habitants se soucient davantage de leur survie et de la reconstruction du pays que de faire venir les touristes.

Mais cela ne durera peut-être pas. Car une rumeur se propage : la côte septentrionale de la République démocratique du Timor oriental compterait parmi les plus belles destinations du monde pour les amateurs de faune marine.

Rorquals, globicéphales, requins-baleines, raies manta…

L’île se trouve en effet au beau milieu d’une autoroute migratoire où se croisent baleines bleues, cachalots, rorquals, orques, globicéphales, pseudorques, requins-baleines, dauphins d’Électre, raies manta, et bien plus encore. Ce jeune pays encore largement méconnu – qui ne s’étend que sur une moitié d’île, l’autre appartenant à l’Indonésie – renferme-t-il vraiment tous les trésors qu’on lui prête ?

Mon voyage commence à Dili, la capitale, qui tient davantage de la cité balnéaire endormie que du port grouillant d’activités. C’est aussi la seule ville du pays dotée d’infrastructures dignes de ce nom. Partout ailleurs, les équipements sont restreints, les transports en commun peu fiables et les hébergements rares.

On se croirait dans l’Asie du Sud-Est d’antan : les traditions culturelles sont encore bien vivaces et les plages vides de touristes. Ce calme revêt d’ailleurs parfois une touche de surréalisme, comme à One Dollar Beach, plage autrefois très prisée des travailleurs humanitaires, et où l’on ne trouve plus, désormais, que des piscines à l’abandon et une fontaine en forme de tong.

Seulement deux hôtels

Je prends ensuite la direction de l’est, à travers un paysage rocailleux où se succèdent les plages, les récifs et les falaises qui se jettent à pic dans la mer. Je roule pendant plusieurs heur

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Des pêcheurs au large du Timor oriental, en mars 2018. Photo Ben C. Solomon/The New York Times

publié par Association France Timor Leste @ 2:06 AM, Cliquez ici pour commenter,




Observation des oiseaux : la perruche jonquille du Timor

 https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Perruche-jonquille.html

 


Perruche jonquille - Définition

Introduction

Perruche jonquille
Aprosmictus jonquillaceus

Classification (COI)
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Aves
Ordre Psittaciformes
Famille Psittacidae
Sous-famille Psittacinae
Genre Aprosmictus
Nom binominal
Aprosmictus jonquillaceus
(Vieillot, 1818)
Statut de conservation IUCN :

NT  : Quasi menacé
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'IUCN.














La Perruche jonquille (Aprosmictus jonquillaceus) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Psittacidae.

Description

Cet oiseau mesure environ 25 cm de long. Il est proche de la Perruche erythroptère. Il s'en distingue que par un plumage plus clair et une coloration rouge sur le bord des ailes (bien marquée chez le mâle mais presque imperceptible chez la femelle). Les sus-caudales sont jaunes. Cette nuance marque aussi les flancs et le ventre.

Habitat

Cet oiseau peuple les forêts et les savanes jusqu'à 2 600 m d'altitude.

Sous-espèces

La Perruche jonquille est représentée par deux sous-espèces :

Bibliographie

Répartition

Cette espèce vit sur les îles Timor et Wetar dans l'archipel de la Sonde en Indonésie.

 

publié par Association France Timor Leste @ 12:17 AM, Cliquez ici pour commenter,




Observation des amphibiens : la grenouille Litoria rubella

 https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Litoria-rubella.html

 

Litoria rubella

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.
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Litoria rubella - Définition

Introduction

Litoria rubella
 Litoria rubella

Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Amphibia
Sous-classe Lissamphibia
Super-ordre Salientia
Ordre Anura
Sous-ordre Neobatrachia
Famille Hylidae
Sous-famille Pelodryadinae
Genre Litoria
Nom binominal
Litoria rubella
(Gray, 1842)
Synonymes
  • Hyla rubella
  • Hyla mystacina
  • Hyla nigrogularis
Statut de conservation IUCN :

LC  : Préoccupation mineure
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'IUCN.












Litoria rubella est une espèce d'amphibiens de la famille des Hylidae.

Distribution

Cette espèce est très répandue, elle se rencontre :

Bien qu'elle soit pas présente au-dessus de 50 m d'altitude en Nouvelle-Guinée, elle peut aller jusqu'à 500 m d'altitude (peut-être même jusqu'à 1 000 m) en Australie.

C'est l'une des grenouilles les plus communes dans le nord de l'Australie, y compris dans les régions désertiques ou tempérées de l'est. C'est l'une des rares grenouilles d'Australie à habiter aussi bien les zones arides, tropicales et tempérées.

Publication originale

 

 

 

Description

Litoria rubella est une petite grenouille à la tête petite et plate. Elle a des pattes courtes mais fortes. L'adulte mesure entre 28 et 43 mm. Son ventre est blanc, et son dos va du gris clair au rouge foncé, orné de petites taches noires. Les adultes de Cooktown, au Queensland, présentent le plus souvent une couleur métallique sur le dos, allant du bronze à l'or. Une bande noire part du museau, passe entre les yeux et le long des flancs. La gorge des mâles est gris foncé pendant la saison des amours. Leur museau est jaune citron et leur tympan est visible. Les bébés grenouilles ont un abdomen quasi-transparent, permettant ainsi de voir clairement leurs organes abdominaux.

publié par Association France Timor Leste @ 2:19 AM, Cliquez ici pour commenter,




Voyage originel au Timor Leste, l'un des pays les plus secrets au monde

 https://www.lefigaro.fr/voyages/inspiration/voyage-originel-au-timor-leste-l-un-des-pays-les-plus-secrets-du-monde-20240126

 

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Voyage originel au Timor-Leste, l'un des pays les plus secrets du monde

GRAND REPORTAGE - C'est l'un des pays les plus jeunes et les plus secrets de la planète. À l'écart des grands flux du tourisme mondialisé, le Timor-Leste entend désormais mettre en lumière un potentiel resté vierge. Un résumé de ses atouts? C'est Bali il y a cinquante ans. Un retour aux sources, précieux et rare, loin des images classiques de l'Asie.

Vous n'avez sans doute jamais entendu parler du Timor-Leste (ou Timor oriental), et il ne s'agit en rien d'une quelconque lacune, tant ce pays fait figure d'ovni dans l'univers du voyage. Seuls les petits génies en géographie savent placer cette destination sur une mappemonde. Pour les autres, entrez les coordonnées 8°90 de latitude sud et 125°68 de longitude est sur Google Earth, et vous verrez apparaître ce pays en Asie du Sud-Est, à 1800 kilomètres à l'est de Bali et à 650 kilomètres au nord-ouest de Darwin.

Autant dire, un bout du monde. Une ambiance perceptible dès l'arrivée sur le tarmac de l'aéroport international situé à la périphérie de Dili, la capitale. « Aéroport international », le terme est exagéré. Avec à peine deux à trois vols par jour (Singapour, Darwin en Australie et Denpasar en Indonésie), on ne risque pas l'engorgement. Il ne nous aura fallu que quinze minutes montre en main pour récupérer nos bagages, passer les services d'immigration (un guichet en bois hors…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 92% à découvrir.

 

 

publié par Association France Timor Leste @ 1:41 PM, Cliquez ici pour commenter,




Le TL parmi les pays les moins visités au monde

 A la une du Nouvelle République, sous le titre "Quels sont les pays les moins visités au monde ?", dans un article réservé aux abonnés numériques, il est dit que 

"En 2019, 81.000 touristes ont mis les pieds au Timor oriental, ou Timor-Leste, un des pays les plus pauvres d'Asie."

Publié le |

https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/quels-sont-les-pays-les-moins-visites-au-monde 

publié par Association France Timor Leste @ 8:00 AM, Cliquez ici pour commenter,




Les plus anciens hameçons du monde étaient Timorais

Dans SciencePost, un magazine d’actualité et de vulgarisation scientifique, à propos d'un hameçon trouvé en Israël lors d'une fouille archéologique, le journaliste Brice Louvet fait référence au Timor Oriental dans son article, intitulé "On chassait déjà le requin il y a six mille ans" :

"... Bien que cet hameçon soit particulièrement vieux, nous savons que ces outils étaient déjà utilisés bien avant cela. Les plus anciens jamais découverts remontent à environ 42 000 ans. Fouillés en 2005 dans le Timor oriental, un petit pays situé en Asie du Sud-Est, ces derniers auraient été utilisés pour pêcher des poissons de la taille de thons en haute mer. D’autres, datés à environ 23 000 ans, ont également été découverts dans une grotte en Indonésie. Ces hameçons étaient fabriqués à partir d’os d’animaux et étaient utilisés par les populations locales pour pêcher dans les rivières et les lacs voisins."

 

Lire tout l'article : https://sciencepost.fr/chasse-au-requin-il-y-a-6000-ans/

publié par Association France Timor Leste @ 1:31 PM, Cliquez ici pour commenter,




A la recherche d'une demande en mariage exotique ? Essayez le Timor

https://histoiresroyales.fr/infante-maria-francisca-de-portugal-presente-fiance-fille-duc-de-bragance-fiancailles/

Extrait :

L’infante Maria Francisca de Portugal présente son fiancé : le duc de Bragance annonce les fiançailles de sa fille

Le duc de Bragance a le plaisir d’annoncer les fiançailles de sa fille, l’infante Maria Francisca de Bragança. La jeune femme sera la première à se marier dans la famille du prétendant au trône du Portugal. L’infante Maria Francisca s’unira prochainement à Duarte de Sousa Araújo Martins.

C’est une merveilleuse nouvelle qui nous vient de Sintra. « Leurs Altesses Royales le duc et la duchesse de Bragance ont le plaisir d’annoncer les fiançailles de leur fille, Son Altesse l’infante Maria Francisca de Bragança, duchesse de Coimbra, et de M. Duarte de Sousa Araújo Martins », peut-on lire dans le communiqué partagé par le secrétariat du prétendant au trône du Portugal. 

C’est au Timor, au sommet du mont Ramelau, que Duarte de Sousa Araújo Martins a fait sa demande à l’infante Maria Francisca un peu plus tôt dans le mois. Le duc et la duchesse de Bragance sont passionnés par le Timor. Dom Duarte de Bragança a obtenu la nationalité en remerciement de son implication lors de la prise d’indépendance du Timor. Il a notamment l’envie d’y faire construire une cathédrale.

Photo prise au moment de la demande en fiançailles sur le mont Ramelau, au Timor (Photo : Image fournie)

(suite de l'article sur le site Histoires Royales)

publié par Association France Timor Leste @ 1:38 PM, Cliquez ici pour commenter,




Derniers conseils du Quai d'Orsay

https://www.francaisaletranger.fr/2022/10/21/les-derniers-conseils-aux-voyageurs-du-quai-dorsay-98/ Mesures concernant l’infection pulmonaire – Covid-19 > Timor oriental

 

Le Timor oriental est ouvert aux voyageurs vaccinés.

 

Si les vols depuis Singapour et Kuala Lumpur restent aléatoires (annulations fréquentes), il existe des liaisons aériennes internationales régulières depuis les aéroports internationaux de Darwin en Australie et Bali en Indonésie.

 

Une évacuation sanitaire via ces destinations est le cas échéant, possible.

 

Plus d’informations

Contact utile : Ambassade de France en Indonésie et au Timor oriental

publié par Association France Timor Leste @ 2:06 PM, Cliquez ici pour commenter,




Les croisières reprennent en passant à Dili

Extrait de l'agence de presse timoraise TATOLI, sous le titre : Croisière amène des centaines de touristes le mois prochain, publié e 2 août 2022 https://pt.tatoli.tl/2022/08/02/cruzeiro-traz-centenas-de-turistas-a-timor-leste-no-proximo-mes/?fbclid=IwAR19S-oVqpr1dxfZ1Dmp3kZ5JxZCdWq7x2VXOzILY0qDOZF5qdhNapiqPRA#

publié par Association France Timor Leste @ 3:02 AM, Cliquez ici pour commenter,




Forte augmentation des cas de dengue au Timor oriental

 https://www.mesvaccins.net/web/news/18736-forte-augmentation-des-cas-de-dengue-au-timor-oriental

Publié par : mesvaccins.net

(médecine des voyages)

Publié le 31 jan. 2022 à 18h59

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

Le Timor oriental a enregistré un énorme pic de dengue au cours du mois de janvier 2022, selon les données du ministère de la Santé. Selon la dernière mise à jour datée du 30 janvier 2022, le pays a enregistré 1 198 cas de dengue. Ce chiffre est à comparer aux 901 cas totaux signalés pour toute l'année 2021. Les autorités sanitaires signalent qu'environ 78 % du total des cas signalés à ce jour concernent des enfants âgés de 1 à 14 ans.

Un tiers des cas ont été signalés dans la capitale Dili (809 cas), suivie de Manatuto et Ermera avec 77 cas chacun. En ce qui concerne les décès dus à la dengue, 20 décès ont été signalés à ce jour, dont 11 à Dili. En 2021, 11 décès au total ont été signalés sur l'ensemble du territoire.

Source : Outbreak News Today.


Maladie : Dengue

Vaccin : DENGVAXIA

Référence principale :

publié par Association France Timor Leste @ 1:24 PM, Cliquez ici pour commenter,




Voyage et santé : Timor Leste

 

Préparer ses voyages

 La plateforme METIS vous permet de visualiser sur une carte dynamique et interactive les risques sanitaires spécifiques à votre destination, et leur prévention : vaccins nécessaires, protection contre les piqûres de moustiques, traitement préventif contre le paludisme, etc. Un nouvel outil “Météo” vous permet également de visualiser la température et les précipitations selon votre période de voyage et les villes visitées.

En résumé, si vous souhaitez des informations locales et précises, préparer votre voyage itinérant… La plateforme METIS est faite pour vous !

Entrez une destination (pays, ville, site touristique) sur le site :

 https://pasteur-lille.fr/centre-prevention-sante-longevite/vaccins-et-voyages/preparer-ses-voyages/

 

 

publié par Association France Timor Leste @ 10:12 AM, Cliquez ici pour commenter,




Pas de voyages au Timor

Pour résumer : les vols réguliers internationaux sont suspendus. Patientez !

publié par Association France Timor Leste @ 6:52 AM, Cliquez ici pour commenter,




Le petit pays qui veut devenir grand

L’actualité
https://lactualite.com/monde/le-petit-pays-qui-veut-devenir-grand/



Timor-Leste : Le petit pays qui veut devenir grand

Vingt ans après un référendum sur son indépendance, le Timor-Leste veut bâtir son avenir sur deux industries aux antipodes : le tourisme et le pétrole. Réussira-t-il son pari sans saccager sa richesse première, une barrière de corail et des beautés naturelles à faire rêver ?
Photo : Aleksander Perski
La plage de sable blanc qui s’étend sur plusieurs kilomètres le long d’une mer turquoise est habituellement déserte. Il n’y a pas une seule construction en bordure de la route cahoteuse qui la sépare de la chaîne de collines couvertes de végétation tropicale. Même si Dili, la capitale de 200 000 habitants du Timor-Leste, n’est qu’à cinq kilomètres.

Mais en ce dimanche midi, une immense tente blanche a été montée sur le sable et des dizaines de VUS convergent vers un stationnement improvisé. Tout un gratin est attendu pour le 60e anniversaire de l’un des plus importants investisseurs du pays, Tony Jape. Son entreprise a notamment construit, il y a huit ans, le seul centre commercial digne de ce nom de tout le Timor-Leste. Buffet somptueux, musique disco et divertissements aquatiques ont pour but de faire plaisir à l’homme d’affaires, mais aussi de souligner que dans peu de temps celui-ci commencera la construction, en bordure de la plage, d’un complexe hôtelier de plus de 150 chambres. Le premier du genre dans ce petit pays de 1,3 million d’habitants, pourtant riche de plages désertes, de forêts tropicales, de plantations de café, de montagnes et, surtout, d’une barrière de corail à faire rêver !


L’investisseur Tony Jape, accompagné de son épouse. Photo : Aleksander Perski
« L’agrandissement de l’aéroport, la stabilisation des prix du transport aérien et l’amélioration des routes sont absolument nécessaires pour que ce chantier démarre », dit Tony Jape, avant de m’inviter à goûter à l’un des plats de dim sums dont regorge le buffet. Il sait de quoi il parle. Les quelques kilomètres qui séparent le terrain du futur hôtel du centre de la capitale nécessitent un 4 x 4 et une demi-heure de patience absolue.
Il n’y a pas que les routes qui sont cahoteuses ici. Dix-sept ans après avoir acquis son indépendance de l’Indonésie, cette ancienne colonie portugaise, située entre l’île indonésienne de Bali et l’Australie, cherche le chemin de la prospérité. Elle a beau être au premier rang des États de l’Asie du Sud-Est en matière de démocratie, selon le magazine The Economist, 4 Timorais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, malgré un taux de chômage autour de 11 %.
Mais le Timor-Leste a un plan pour stimuler enfin l’économie et fournir de l’emploi aux jeunes, qui forment 70 % de la population et qui sont particulièrement touchés par le chômage. Résultat d’une grande consultation citoyenne, ce plan s’étale jusqu’en 2030. Le développement du tourisme en fait partie. D’ici 10 ans, on envisage de faire passer le nombre de touristes annuels de 25 000 à 200 000. Si tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut d’abord investir dans les infrastructures et les transports, les avis divergent quant au type de développement touristique souhaitable.
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Sur les plages de sable fin de l’île d’Atauro, à une heure de bateau de la capitale, il n’y a que des enfants des villages côtiers qui jouent et des femmes qui cueillent des algues à marée basse. En ce début janvier, sous un soleil éclatant, à 30 °C, les touristes sont rares, car les lieux d’hébergement se comptent sur les doigts d’une main. Par exemple, il n’y a qu’un seul centre de plongée sur l’île de 10 000 habitants, un petit hôtel-école d’à peine six maisonnettes qui, d’avril à décembre, fait le plein de plongeurs venus principalement d’Australie et d’Europe.


Photo : Aleksander Perski
Pourtant, ici, la barrière de corail commence à quelques dizaines de mètres seulement des côtes. Des chercheurs de l’organisation Conservation International y ont dénombré, il y a deux ans, une moyenne de 253 espèces de poissons, un record mondial ! « C’est la plus belle barrière de corail que j’aie vue au monde ! » s’exclame le propriétaire du centre de plongée, Volker Katzung, un Allemand qui a roulé sa bosse sur tous les continents, et qui est épaulé par sa jeune compagne originaire du Congo, instructrice de plongée.
La soixantaine avancée mais sportive, Katzung est soulagé. Les autorités ont décidé de faire d’Atauro un parc national. « Pas mal mieux que la zone économique spéciale que privilégiaient quelques hommes d’affaires proches du pouvoir. » Le gouvernement a ainsi jonglé avec l’idée d’installer à Atauro plusieurs hôtels cinq étoiles, des héliports et une dizaine de jetées pour accueillir les touristes. La barrière de corail aurait certainement souffert de cet afflux, selon lui, comme ce fut le cas à Bali et en Australie.
Le projet est toutefois tombé à l’eau après les élections de 2018. « Nous ne voulons pas devenir une seconde Bali », m’a assuré José Quintas, directeur national du tourisme. « Nous ne cherchons pas le nombre, mais plutôt un tourisme durable, qui met l’accent sur notre culture et notre histoire. »
Les pêcheurs aussi semblent soulagés. Depuis deux ans, ils ont pris les devants pour protéger la barrière de corail et les poissons, leur principale ressource, déjà menacée par la surpêche généralisée en Asie du Sud-Est. Appliquant comme cadre légal la loi traditionnelle appelée Tara Bandu — méthode ancestrale de gestion des ressources renouvelables, interdite sous l’occupation indonésienne, légalisée depuis l’indépendance —, ils ont établi 12 zones où la pêche est limitée ou interdite, pour un certain temps du moins.

Quand on demande au président du village de Beloi, sur la côte sud d’Atauro, si la collectivité ne profiterait pas d’un tourisme plus organisé et plus nombreux, Thomas Elves répond : « Nous ne voulons pas être envahis. »
Trudiann Dale, directrice de Conservation International au Timor-Leste, n’est pas surprise. « Les gens ont un besoin urgent de revenus et ne sont pas contre les touristes, mais ils n’ont pas envie de revêtir un uniforme et d’aller travailler dans un hôtel. »
Elle se réjouit du futur parc national à Atauro, mais s’inquiète des grands projets hôteliers autour de la capitale, bien que les gouvernements successifs aient établi plusieurs zones protégées et prêchent officiellement l’écotourisme. « Les autorités font la promotion de projets d’hôtels dans certains cas même dans des zones protégées. Il nous faut déployer d’énormes efforts d’éducation auprès des membres du gouvernement. »
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C’est un pays exsangue qui, le 20 mai 2002, a vu son drapeau hissé pour la première fois sur le mât devant le Palais du gouvernement. L’ancienne colonie portugaise a déclaré son indépendance dès 1975, avec l’accord de Lisbonne, mais le nouveau pays (appelé alors Timor oriental) n’a tenu que neuf jours. L’Indonésie voisine, avec la bénédiction des États-Unis, l’a envahi et occupé illégalement, sous prétexte de lutte contre le communisme. La guérilla indépendantiste, dissimulée dans les montagnes et largement appuyée par la population, a résisté. On estime que 200 000 personnes ont péri dans cette guerre larvée, le tiers de la population de l’époque.
Le 30 août 1999, après deux décennies et demie de résistance et d’efforts diplomatiques, les Timorais ont arraché à l’Indonésie et à la communauté internationale la tenue d’un référendum sur leur souveraineté, sous le patronat des Nations unies. Ils ont voté pour l’indépendance dans une proportion de 78,5 %. Ils n’étaient pas au bout de leurs peines. Une explosion de violence a suivi le vote, orchestrée par les milices pro-indonésiennes. En quelques semaines, elle s’est soldée par 1 500 morts, 250 000 réfugiés et la destruction de 70 % des immeubles. Seule l’intervention d’une force internationale, dont le Canada faisait partie, a permis de mettre fin au carnage.
« Maintenant, nous sommes libres et c’est le plus important. »
À 82 ans, le père salésien Eligio Locatelli, fondateur du collège Don Bosco, près de Baucau, la deuxième ville du pays, me reçoit dans le même réfectoire qu’il y a 29 ans, lorsque je l’avais rencontré avec une équipe de Télé-Québec dans le cadre d’un reportage qui portait, officiellement, sur l’aide canadienne, mais officieusement sur l’occupation et la résistance. Un séjour difficile pendant lequel nous étions constamment épiés par les autorités. Nous avions tout de même réussi à filmer, clandestinement, des membres de la résistance et du réseau de soutien, étroitement lié à l’Église catholique, pilier de la société timoraise. Près de 95 % de la population du Timor-Leste est catholique.
À l’époque, sans cesse arrêtés par les barrages de l’armée indonésienne, nous avions mis sept heures pour parcourir les 130 km entre la capitale et Don Bosco. Aujourd’hui, il nous en a tout de même fallu six. La route, un des axes les plus importants du pays, est en construction sur toute la longueur, œuvre d’une société chinoise qui a gagné l’appel d’offres.
« Oui, l’état des routes est encore lamentable, les ressources humaines n’ont pas le niveau suffisant, et bien que tous les contrats d’infrastructures soient donnés par appels d’offres, il y a tout de même de la corruption. Mais l’essentiel, c’est que nous avons notre pays », se réjouit le père Locatelli.
Cette fierté est un leitmotiv dans toutes les conversations. Les souffrances, les morts, les années d’oppression et d’attente n’ont pas été vains. Les Timorais ont obtenu un pays. Et ils sont prêts à serrer les dents encore un peu.
« C’est fantastique, ce que les Timorais ont réussi à faire en 17 ans. J’ai toujours admiré leur courage », dit Kirsty Sword-Gusmão, Australienne d’origine, Timoraise d’adoption et ex-première dame du pays.
Depuis l’indépendance, trois présidents et plusieurs premiers ministres se sont succédé sans heurts. « Cinq partis sont présents au Parlement et, surtout, les femmes constituent 37 % des élus. C’est mieux qu’en Australie », s’exclame l’ex-première dame. Elle reconnaît que la violence contre les femmes, endémique, la malnutrition et le piètre niveau d’éducation sont autant de problèmes graves, qui entravent le développement.


Photo : Aleksander Perski
L’analphabétisme a beau avoir reculé de façon considérable, il touche encore 30 % de la population. « Et 70 % des enfants ne sont pas capables de lire à la fin de la première année », déplore Kirsty Sword-Gusmão. Elle attribue cet insuccès au fait que l’État a adopté le portugais, peu parlé à la maison, comme langue d’enseignement, et non le tétum vernaculaire, l’autre langue officielle. Nommée « ambassadrice de bonne volonté pour l’enseignement au Timor-Leste » par le successeur de son mari à la tête du pays, elle estime que l’argent consacré à l’éducation et à la santé (15 % du budget) n’est pas suffisant. Mais elle compte beaucoup sur les futurs revenus de pétrole et du gaz pour « revamper » les crédits.
Justement, son ex-mari, Xanana Gusmão, premier président du Timor-Leste (de 2002 à 2007, puis premier ministre jusqu’en 2015), héros de l’indépendance, se consacre maintenant à un secteur de l’économie essentiel pour son pays : le pétrole et le gaz. Le parti dont il est président, le Congrès national pour la reconstruction du Timor-Leste, a gagné les élections en mai 2018, mais Gusmão a préféré le poste de conseiller spécial en matière énergétique à celui de premier ministre. Déjà, sous sa houlette, en mars 2018, après des années d’âpres disputes, le Timor-Leste a signé un traité territorial avec l’Australie voisine, sous l’égide de l’ONU.


Xanana Gusmão. Photo : Aleksander Perski
La frontière maritime donne maintenant au Timor-Leste un accès presque exclusif à un gisement au large des côtes, évalué à plus de 200 millions de barils de brut et 140 milliards de mètres cubes de gaz. Le pactole ! Rien que le pétrole vaudrait plus de 15 milliards de dollars américains, soit 15 fois le budget annuel du pays !
« Cet accord est fondamental. Nous nous sommes battus pendant 24 ans pour l’indépendance, mais sans l’autorité sur nos eaux, nous n’avions pas de souveraineté véritable », affirme Xanana Gusmão, que je rencontre à Bali, où il s’est arrêté au retour d’une mission d’affaires dans les pays du golfe Persique.
Au nom de la société pétrolière d’État, Timor Gap, créée en 2011, alors qu’il était premier ministre, il vient d’acheter des géants Shell et ConocoPhillips pour 650 millions de dollars de parts dans un consortium qui va exploiter l’immense champ gazier et pétrolier. Timor Gap veut construire un pipeline, un terminal et une usine de liquéfaction sur la côte sud du pays, où les préparatifs vont bon train. Une autoroute, la première du pays, vient d’y être inaugurée.
L’ancien chef de la guérilla, âgé de 75 ans, qui a passé des années en prison, est convaincu que le pétrole et le gaz seront les moteurs économiques. Que les emplois qu’ils créeront auront pour effet de stimuler le secteur agricole, dont dépendent la majorité des Timorais, et que les profits permettront d’investir dans les infrastructures, qui, à leur tour, favoriseront le développement du tourisme. Mais les critiques sont sévères.
« Vous êtes libre de croire plutôt Gusmão, moi, je ne suis pas un héros national », commente avec une certaine amertume Charles Scheiner, de La’o Hamutuk, un groupe de recherche très actif au Timor-Leste. « Pour construire le pipeline et les infrastructures de transformation, Timor Gap devra investir au moins 15 milliards de dollars, et il n’existe toujours pas d’analyse de rentabilité d’une telle opération. »
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José Ramos-Horta, 69 ans, n’a pas combattu dans les montagnes, comme son ami Xanana Gusmão. Pendant un quart de siècle, il a arpenté les corridors des Nations unies et frappé à toutes les portes à Washington et autres capitales du monde pour négocier la reconnaissance de son pays. En 1996, il a reçu, avec l’archevêque de Dili, le prix Nobel de la paix. Je le rencontre dans sa maison de Dili, au milieu d’un grand jardin où se promènent ses biches domestiquées. Il est rentré dans son pays natal en 1999, après 24 années d’exil.
Le Timor-Leste, duquel il a été le président de 2007 à 2012, n’est pas aujourd’hui tout à fait le pays dont il a rêvé. José Ramos-Horta déplore un certain degré de corruption et de népotisme. « Mais on n’est pas pire que d’autres, comme l’Italie ou le Brésil, bien qu’on ne soit pas comme les Norvégiens. » D’autres sujets le préoccupent : l’insuffisance du système judiciaire, qui manque de personnel qualifié, ainsi que les maigres moyens des médias (totalement libres, par ailleurs, un fait très rare dans la région), qu’il aimerait voir subventionnés par l’État, car ils sont essentiels à la démocratie. « Mais nous sommes partis absolument de zéro ! dit-il, non sans un certain pathos. Nous n’avions aucune institution, pas de système de justice, pas d’administration publique, pas d’économie. Rien ! »
Quoiqu’il reste beaucoup à faire, le pays profite déjà de ce que José Ramos-Horta appelle « les dividendes de la liberté ». « Nous avions moins de 20 médecins au moment de l’indépendance, et 17 ans plus tard, nous en avons près de 1 000 ! Une proportion par rapport à la population parmi les plus élevées d’Asie », dit-il.
Selon José Ramos-Horta, la clé du futur développement, c’est le Fonds pétrolier souverain, mis en place en 2005. Alimenté depuis l’indépendance par les dividendes d’un gisement de gaz et de pétrole situé celui-là à l’intérieur des eaux territoriales — mais aujourd’hui presque complètement épuisé —, ce fonds souverain compte dans ses caisses plus de 17 milliards de dollars. C’est presque autant que le Fonds des générations de l’Alberta, pour une population trois fois moins nombreuse. Considéré dans les classements internationaux comme un des mieux administrés au monde, il permet de financer, bon an, mal an, presque tout le budget de l’État.
« Grâce à lui, nous avons aujourd’hui plus de réserves financières que le Pakistan ou le Bangladesh », rappelle l’ex-président. La perspective de nouveaux revenus ouverte par l’entente territoriale avec l’Australie permet d’espérer une cagnotte bien plus imposante encore. Tout sera fait pour ne pas la dilapider, assure José Ramos-Horta, conscient qu’il faut diversifier l’économie. « C’est ce que prévoit notre plan stratégique », dit-il, en rappelant que celui-ci a été conçu en 2011, à l’issue d’une vaste consultation populaire qui a duré des mois. « Xanana Gusmão lui-même s’est rendu dans presque toutes les localités pour le discuter avec la population, s’exclame-t-il. Ça, c’est de la démocratie ! »
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«Nous sommes un pays normal et ça me rend heureux », me dit Pegi Colo, 25 ans, étudiant en relations internationales à l’université nationale. Cheveux courts, sourire collé aux lèvres, sa moto jamais très loin, Pegi veut être diplomate. Son modèle, c’est José Ramos-Horta. Et il a voté pour le parti de Xanana Gusmão aux dernières élections.
Nous prenons un café au supermarché Páteo, à Dili. À côté de nous, sur un présentoir, le texte de la Constitution timoraise, qui se vend quelques dollars, en version bilingue portugaise et tétum. Qu’on le veuille ou non, un pays dont on peut se procurer la Constitution au supermarché et où les jeunes font encore confiance aux héros de l’indépendance, ça a quelque chose de rassurant, du moins pour l’avenir immédiat.

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Le journal d'un vieux fou au Timor-Leste (blog de Claude Hudelot)

Du blog de Claude Hudelot (sur Médiapart)

https://blogs.mediapart.fr/claude-hudelot/blog


2.06.2019. Lever 4h. Avec Lurdes Pires, la coproductrice et poisson pilote du projet de film.

Lurdes parle l’anglais, le portugais, le tetum, langue spécifique au Timor-Leste (parfois orthographiée tetun), le yolngu (langue de cette tribu aborigène australienne remarquable d’Arnhem Land, et se débrouille aussi bien en fataluku qu’en indonésien.

Départ de Darwin avant l’aurore. Et arrivée à Dili, capitale du Timor-Leste dès 7h30.

Direction l’hôtel Backpakers, comme abandonné. On murmure que sa proprio, Kim l’Australienne, s’est fait la malle. J’y laisse malgré tout mes affaires.

Puis avec Lurdes, nous allons chez sa sœur et son beau-frère, Alexandre, paysan portugais reconverti dans ce business. Tous deux ont adopté deux filles. L’une « noire », selon le terme de Lurdes. Ce sera une beauté. L’autre au teint plus clair.

Elles s’approchent de nous avec timidité, et là, surprise, elles nous prennent la main et dans un même mouvement se courbent et portent celle-ci au front, en signe de grand respect.

Ici, le respect des anciens n’est pas un vain mot. Très tôt, les parents ou les grands-parents apprennent aux petits comment ils doivent se comporter, comment saluer, comment passer devant un adulte en se courbant en mettant la main droite devant son corps, tendue comme pour fendre l’air et ouvrir la voie en murmurant à plusieurs reprises « Permisi, permisi »…Graziella Maria, deux ans, petite-fille de Julio et d’Aurora, le fait si bien.

Plus tard, nous allons prendre un petit déjeuner au « Café Alexandre », minuscule, 20 M2 tout au plus, trois petites tables et un comptoir à gâteaux.

Sachant qu’il existe tout près de là un Consulado honorario de Mexico…qui loue des chambres ( !?), je m’y précipite. Superbe petit patio avec fontaine, et autour des chambres de plain pied d’un jaune vif, des arbres, dont un santal. Casa do Sandalo, telle est l’appellation de ce havre.

Avec un fils d’Alexandre, nous retournons en scooter à l’hôtel Backpapers. J’explique que j’ai trouvé mieux pour le même prix – 45 $ américains, la monnaie du pays, où les prix sont d’ailleurs exorbitants si on les compare à ceux des pays alentour, de Bali par exemple ou de Lombok – et nous voilà repartis. Je tiens haut ma (trop) grosse valise. Mission accomplie.

Malgré la chaleur, je décide de visiter le Museo de la Resistencia situé dans le même quartier Le Bairrio Central. Belle façades, belle apparence. Malheureusement, les textes, très nombreux, sont écrits en tetum et en portugais.

Tout de même, chaque visiteur comprendra la violence de la lutte, de 1975 à 1999, contre l’envahisseur indonésien. Certaines séquences, par exemple celles d’une embuscade tendue à l’ennemi, sont d’autant plus insoutenables que rien ne nous est épargné.

Puis avec Lurdes, nous allons déjeuner dans un petit warong, chez une de ses amies, Fina, petite-fille d’un rajah, au bord de la plage. Nous rejoint une jeune femme portugaise, Florbella, responsable du musée.

Elle parle français et m’éclaire sur bien des points obscurs de la lutte d’indépendance dont elle historienne. Tout y passe : le marxisme, le maoïsme, Fidel et le Che, les techniques de la guérilla, les liens des résistants timorais avec ceux d’Angola et du Mozambique, la lâcheté de l’ONU à l’époque.
Mais aussi les rapports de force entre clans, le rôle majeur et ambigu selon elle d’un des deux grands leaders, longuement emprisonné à Jakarta, où il reçut la visite de Nelson Mandela, Xanana Guzmao, qui fut plus tard le premier président de la République démocratique du Timor-Leste, puis son Premier Ministre. « Xanana », comme tout le monde dit ici a toujours un portefeuille de ministre, mais à 73 ans, ne joue plus de rôle majeur, du moins dans la sphère publique.…Florbella évoque aussi l’importance du prix Nobel de la Paix remis à l’autre héros de la résistance, Horta, et à l’évêque     .


3.06.
Avec Lurdes, nous avons pris l’initiative de louer une camionnette climatisée. Sur son plateau un scooter en prévision de mes déplacements autour de Tutuala.

Départ à 7h30. Le plein. Puis nous roulons sans désemparer.

Routes dans un état lamentable, ce que j’avais compris lorsque je m’étais étalé sur la chaussée la première fois, quelques jours avant Noël dernier, mais là, cela dépasse l’imagination. La saison de pluies est passée par là. Neuf heures pour franchir 240 kms. Epuisant. Chaque erreur se voit sanctionnée. Le scooter s’affale par deux fois.

Finalement, nous débarquons à LosPalos, considérée comme la capitale de la région de Lautem, peuplée surtout de Fataluku. Mais on y parle d’autres langues, outre le tetum national et l’indonésien. Et sommes chaleureusement accueilli par Aurora, la demi sœur de Lurdes et le beau-frère de celle-ci, Julio Canto.

Maison étrange, grande, totalement inachevée – le sera-t-elle un jour ? – les parpaings à nu, lumière glauque jour et nuit, des sacs de ciment en guise d’escaliers.

Une certaine désolation mais la bonne humeur des uns et des autres, la présence des enfants, José, 14 ans et Neka, 13 ans, - ils sont les petits derniers d’une fratrie de six – et de leur petite-fille, Graziela la bien nommée, me fait oublier le piteux décor.

Lurdes fait en sorte de briefer son beau-frère à propos du projet. Celui-ci a trouvé la solution : pour être certain de ne rien oublier, il filme tout avec son smart phone…

A la fin du dîner, nous avons écouté Julio dans un silence religieux.

Toute la famille Canto vit donc à LosPalos, la plus grosse agglomération de la région de Lautem, dominée par la population fataluku. Ils sont généreux, cultivés et ne vivent pas dans l’opulence, loin s’en faut.

Julio est un homme toujours sous tension, toujours à vouloir bien faire, à aider.

Il fut un des chefs du maquis de la région durant l’invasion indonésienne et réussit à survivre grâce me confia-t-il à une volonté de fer et une grande foi dans cette résistance qui s’apparente fort à la nôtre.

C’est ainsi qu’il échappa à une embuscade, contrairement à ses compagnons d’armes qui furent tous fusillés par l’ennemi. (Il faut préciser ici que le président de l’Indonésie et dictateur Suharto – à ne pas confondre avec son prédécesseur, Sukarno – décida d’envahir la partie orientale du Timor, lors même que les Portugais, après la révolution des œillets de 1974, envisageaient de remettre les clés du pays aux Timorais de l’est, après avoir occupé ce pays durant cinq siècles.

L’invasion indonésienne commence en 1975. Elle durera jusqu’en 1999. Elle a toutes les caractéristiques d’un génocide. Des dizaines de milliers de résistants y laissèrent la vie, mais aussi probablement deux cent mille civils. Le nombre de femmes tuées après avoir été violées, d’enfants passés par les armes défie l’entendement. Une guerre dont personne ne parlait à l’époque comme j’ai pu le vérifier, sinon, en France, des journaux comme Le monde diplomatique. Et la diplomatie internationale justement fut en cette monstrueuse affaire exécrable, Etats-Unis en tête.

Julio poursuit son récit.

Il dut ensuite vivre seul, isolé dans la montagne pendant trois mois. Et survit grâce à son moral. Il ne dit rien – pas le genre d’homme à se plaindre – mais je devine à son regard, à celui d’Aurora, que l’épreuve fut de taille.

Il nous raconte ensuite un autre épisode dramatique.

Un combattant avait une femme et deux enfants qui étaient tous trois malades. Julio et d’autres responsables prirent la décision de les mener auprès de l’ennemi pour qu’ils soient soignés. Ce qui fut fait. Mais l’homme, qui était « faible » - comprenez sans cette foi, ce courage qui habitait la plupart des résistants - y perdit la vie.

La troisième histoire m’a bouleversé.

Comme je demandais à Julio si je pouvais rencontrer une tisserande nommée Joanina Marquès, il me dit, avec les yeux brillants, qu’elle fut l’une des résistantes de LosPalos et l’héroïne avec six autres camarades, parmi lesquels Julio, d’un acte inouï.

Un jour qu’un peloton d’une vingtaine de résistants se cachait dans la montagne, tous se trouvèrent piégés par l’ennemi en nombre très supérieur. Celui-ci se déploya en les enfermant dans une nasse, s repoussant en contrebas, vers une falaise.

Certains des résistants tentèrent une diversion. En pure perte. Tous furent abattus. Ne restaient que sept combattants.

Ils se rapprochèrent les uns des autres jusqu’à touche-touche, puis se prirent par les mains et avancèrent au bord de falaise.

Et tous ensemble sautèrent en visant de grands arbres en contrebas.

Des arbres qui mesuraient au moins quinze mètres de haut selon Julio.

Tous tombèrent sur la canopée, comme sur un matelas, - Julio mime le rebond - le choc étant amorti par les branches et les feuilles.

A peine au sol, chacun des sept se releva. Aucun d’entre eux n’avaient de fracture, tous étaient sains et saufs.

Alors Julio, avec le sérieux qui le caractérise, me dit : « Ne crois pas que c’était un miracle. Non. C’est parce que nous étions tous forts, contrairement au camarade qui s’est fait descendre par l’ennemi. Seule la force peut nous sauver ». (Il s’exprime en portugais ; Lurdes traduit en anglais.)
Julio revint alors sur sa première histoire. Il avait oublié de me dire qu’il avait échappé à plusieurs balles, l’une d’entre elles avait d’ailleurs cassé en deux le bâton de bambou qu’il portait près de son flanc gauche. La force, encore et toujours.

(...)

publié par Association France Timor Leste @ 7:09 AM, Cliquez ici pour commenter,