La Perruche jonquille (Aprosmictus jonquillaceus) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Psittacidae.
Description
Cet oiseau mesure environ 25 cm de long. Il est proche de la
Perruche erythroptère. Il s'en distingue que par un plumage plus clair
et une coloration rouge
sur le bord des ailes (bien marquée chez le mâle mais presque
imperceptible chez la femelle). Les sus-caudales sont jaunes. Cette
nuance marque aussi les flancs et le ventre.
Habitat
Cet oiseau peuple les forêts et les savanes jusqu'à 2 600 m d'altitude.
Sous-espèces
La Perruche jonquille est représentée par deux sous-espèces :
jonquillaceus peuplant Timor ;
watterensis peuplant Wetar.
Bibliographie
Forshaw J.M. (2006) Parrots of the World. An identification guide. Princeton University Press, Princeton, Oxford, 172 p.
del Hoyo J., Elliott A. & Sargatal J. (1997) Handbook of the Birds of the World, Volume 4, Sandgrouse to Cuckoos. BirdLife International, Lynx Edicions, Barcelona, 679 p.
Mario D. & Conzo G. (2004) Le grand livre des perroquets. de Vecchi, Paris, 287 p.
Litoria rubella est une espèce d'amphibiens de la famille des Hylidae.
Distribution
Cette espèce est très répandue, elle se rencontre :
dans la plus grande partie de l'Australie, sauf à l'extrême sud ;
dans les savanes du sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, y compris l'île de Daru (elle n'a pas été observée dans la partie indonésienne de la Nouvelle-Guinée) ;
Bien qu'elle soit pas présente au-dessus de 50 m d'altitude en Nouvelle-Guinée, elle peut aller jusqu'à 500 m d'altitude (peut-être même jusqu'à 1 000 m) en Australie.
C'est l'une des grenouilles les plus communes dans le nord
de l'Australie, y compris dans les régions désertiques ou tempérées de
l'est. C'est l'une des rares grenouilles d'Australie à habiter aussi
bien les zones arides, tropicales et tempérées.
Publication originale
Gray, 1842 : Description of some hitherto unrecorded species of Australian reptiles and batrachians. The Zoological Miscellany, part 2, p. 51–57.
Description
Litoria rubella est une petite grenouille à la tête petite et plate. Elle a des pattes courtes mais fortes. L'adulte mesure entre 28 et 43 mm. Son ventre est blanc, et son dos va du gris clair au rouge foncé, orné de petites taches noires. Les adultes de Cooktown, au Queensland, présentent le plus souvent une couleur métallique sur le dos, allant du bronze
à l'or. Une bande noire part du museau, passe entre les yeux et le long
des flancs. La gorge des mâles est gris foncé pendant la saison des amours. Leur museau est jaunecitron et leur tympan est visible. Les bébés grenouilles ont un abdomen quasi-transparent, permettant ainsi de voir clairement leurs organes abdominaux.
publié par Association France Timor Leste @ 2:19 AM,
,
Voyage originel au Timor-Leste, l'un des pays les plus secrets du monde
GRAND REPORTAGE -
C'est l'un des pays les plus jeunes et les plus secrets de la planète. À
l'écart des grands flux du tourisme mondialisé, le Timor-Leste entend
désormais mettre en lumière un potentiel resté vierge. Un résumé de ses
atouts? C'est Bali il y a cinquante ans. Un retour aux sources, précieux
et rare, loin des images classiques de l'Asie.
Vous n'avez sans doute
jamais entendu parler du Timor-Leste (ou Timor oriental), et il ne
s'agit en rien d'une quelconque lacune, tant ce pays fait figure d'ovni
dans l'univers du voyage. Seuls les petits génies en géographie savent
placer cette destination sur une mappemonde. Pour les autres, entrez les
coordonnées 8°90 de latitude sud et 125°68 de longitude est sur Google
Earth, et vous verrez apparaître ce pays en Asie du Sud-Est, à 1800
kilomètres à l'est de Bali et à 650 kilomètres au nord-ouest de Darwin.
Autant dire, un bout du
monde. Une ambiance perceptible dès l'arrivée sur le tarmac de
l'aéroport international situé à la périphérie de Dili, la capitale. «
Aéroport international », le terme est exagéré. Avec à peine deux à
trois vols par jour (Singapour, Darwin en Australie et Denpasar en Indonésie),
on ne risque pas l'engorgement. Il ne nous aura fallu que quinze
minutes montre en main pour récupérer nos bagages, passer les services
d'immigration (un guichet en bois hors…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 92% à découvrir.
publié par Association France Timor Leste @ 1:41 PM,
,
A la une du Nouvelle République, sous le titre "Quels sont les pays les moins visités au monde ?", dans un article réservé aux abonnés numériques, il est dit que
"En 2019, 81.000 touristes ont mis les pieds au Timor oriental, ou Timor-Leste, un des pays les plus pauvres d'Asie."
Dans SciencePost, un magazine d’actualité et de vulgarisation scientifique, à propos d'un hameçon trouvé en Israël lors d'une fouille archéologique, le journaliste Brice Louvet fait référence au Timor Oriental dans son article, intitulé "On chassait déjà le requin il y a six mille ans" :
"... Bien que cet hameçon soit particulièrement vieux, nous savons que ces
outils étaient déjà utilisés bien avant cela. Les plus anciens jamais
découverts remontent à environ 42 000 ans.
Fouillés en 2005 dans le Timor oriental, un petit pays situé en Asie du
Sud-Est, ces derniers auraient été utilisés pour pêcher des poissons de
la taille de thons en haute mer. D’autres, datés à environ 23 000 ans,
ont également été découverts dans une grotte en Indonésie. Ces hameçons
étaient fabriqués à partir d’os d’animaux et étaient utilisés par les
populations locales pour pêcher dans les rivières et les lacs voisins."
L’infante Maria Francisca de Portugal présente son
fiancé : le duc de Bragance annonce les fiançailles de sa fille
Le duc de Bragance a le plaisir d’annoncer les fiançailles de sa
fille, l’infante Maria Francisca de Bragança. La jeune femme sera la
première à se marier dans la famille du prétendant au trône du Portugal.
L’infante Maria Francisca s’unira prochainement à Duarte de Sousa
Araújo Martins.
C’est une merveilleuse nouvelle qui nous vient de Sintra. « Leurs
Altesses Royales le duc et la duchesse de Bragance ont le plaisir
d’annoncer les fiançailles de leur fille, Son Altesse l’infante Maria
Francisca de Bragança, duchesse de Coimbra, et de M. Duarte de Sousa
Araújo Martins », peut-on lire dans le communiqué partagé par le secrétariat du prétendant au trône du Portugal.
C’est au Timor, au sommet du mont Ramelau, que Duarte de Sousa Araújo
Martins a fait sa demande à l’infante Maria Francisca un peu plus tôt
dans le mois. Le duc et la duchesse de Bragance sont passionnés par le
Timor. Dom Duarte de Bragança a obtenu la nationalité en remerciement de
son implication lors de la prise d’indépendance du Timor. Il a
notamment l’envie d’y faire construire une cathédrale.
Photo prise au moment de la demande en fiançailles sur le mont Ramelau, au Timor (Photo : Image fournie)
(suite de l'article sur le site Histoires Royales)
publié par Association France Timor Leste @ 1:38 PM,
,
Le Timor oriental est ouvert aux voyageurs vaccinés.
Si les vols depuis Singapour et Kuala Lumpur restent aléatoires (annulations fréquentes), il existe des liaisons aériennes internationales régulières depuis les aéroports internationaux de Darwin en Australie et Bali en Indonésie.
Une évacuation sanitaire via ces destinations est le cas échéant, possible.
Plus d’informations
Contact utile :
Ambassade de France en Indonésie et au Timor oriental
publié par Association France Timor Leste @ 2:06 PM,
,
- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des
armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de
santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3
instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.
Liens d'intérêt
- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.
Le Timor oriental a enregistré un énorme pic de dengue
au cours du mois de janvier 2022, selon les données du ministère de la
Santé. Selon la dernière mise à jour datée du 30 janvier 2022, le pays a
enregistré 1 198 cas de dengue. Ce chiffre est à comparer aux 901 cas
totaux signalés pour toute l'année 2021. Les autorités sanitaires
signalent qu'environ 78 % du total des cas signalés à ce jour concernent
des enfants âgés de 1 à 14 ans.
Un tiers des cas ont été signalés dans la capitale Dili (809 cas), suivie de Manatuto et Ermera
avec 77 cas chacun. En ce qui concerne les décès dus à la dengue, 20
décès ont été signalés à ce jour, dont 11 à Dili. En 2021, 11 décès au
total ont été signalés sur l'ensemble du territoire.
La
plateforme METIS vous permet de visualiser sur une carte dynamique et interactive les risques sanitaires spécifiques à votre destination, et
leur prévention : vaccins nécessaires, protection contre les piqûres de
moustiques, traitement préventif contre le paludisme, etc. Un nouvel
outil “Météo” vous permet également de visualiser la température et les
précipitations selon votre période de voyage et les villes visitées.
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Timor-Leste : Le petit pays qui veut devenir grand
Vingt ans après un référendum sur son
indépendance, le Timor-Leste veut bâtir son avenir sur deux industries
aux antipodes : le tourisme et le pétrole. Réussira-t-il son pari sans
saccager sa richesse première, une barrière de corail et des beautés
naturelles à faire rêver ?
Photo : Aleksander Perski
La plage de sable blanc qui
s’étend sur plusieurs kilomètres le long d’une mer turquoise est
habituellement déserte. Il n’y a pas une seule construction en bordure
de la route cahoteuse qui la sépare de la chaîne de collines couvertes
de végétation tropicale. Même si Dili, la capitale de 200 000 habitants
du Timor-Leste, n’est qu’à cinq kilomètres.
Mais en ce dimanche midi, une immense tente blanche a été montée sur
le sable et des dizaines de VUS convergent vers un stationnement
improvisé. Tout un gratin est attendu pour le 60e
anniversaire de l’un des plus importants investisseurs du pays, Tony
Jape. Son entreprise a notamment construit, il y a huit ans, le seul
centre commercial digne de ce nom de tout le Timor-Leste. Buffet
somptueux, musique disco et divertissements aquatiques ont pour but de
faire plaisir à l’homme d’affaires, mais aussi de souligner que dans peu
de temps celui-ci commencera la construction, en bordure de la plage,
d’un complexe hôtelier de plus de 150 chambres. Le premier du genre dans
ce petit pays de 1,3 million d’habitants, pourtant riche de plages
désertes, de forêts tropicales, de plantations de café, de montagnes et,
surtout, d’une barrière de corail à faire rêver !
« L’agrandissement de l’aéroport, la stabilisation des prix du
transport aérien et l’amélioration des routes sont absolument
nécessaires pour que ce chantier démarre », dit Tony Jape, avant de
m’inviter à goûter à l’un des plats de dim sums dont regorge le
buffet. Il sait de quoi il parle. Les quelques kilomètres qui séparent
le terrain du futur hôtel du centre de la capitale nécessitent un 4 x 4
et une demi-heure de patience absolue.
Il n’y a pas que les routes qui sont cahoteuses ici. Dix-sept ans
après avoir acquis son indépendance de l’Indonésie, cette ancienne
colonie portugaise, située entre l’île indonésienne de Bali et
l’Australie, cherche le chemin de la prospérité. Elle a beau être au
premier rang des États de l’Asie du Sud-Est en matière de démocratie,
selon le magazine The Economist, 4 Timorais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, malgré un taux de chômage autour de 11 %.
Mais le Timor-Leste a un plan pour stimuler enfin l’économie et
fournir de l’emploi aux jeunes, qui forment 70 % de la population et qui
sont particulièrement touchés par le chômage. Résultat d’une grande
consultation citoyenne, ce plan s’étale jusqu’en 2030. Le développement
du tourisme en fait partie. D’ici 10 ans, on envisage de faire passer le
nombre de touristes annuels de 25 000 à 200 000. Si tout le monde est
d’accord pour dire qu’il faut d’abord investir dans les infrastructures
et les transports, les avis divergent quant au type de développement
touristique souhaitable.
***
Sur les plages de sable fin de
l’île d’Atauro, à une heure de bateau de la capitale, il n’y a que des
enfants des villages côtiers qui jouent et des femmes qui cueillent des
algues à marée basse. En ce début janvier, sous un soleil éclatant, à 30
°C, les touristes sont rares, car les lieux d’hébergement se comptent
sur les doigts d’une main. Par exemple, il n’y a qu’un seul centre de
plongée sur l’île de 10 000 habitants, un petit hôtel-école d’à peine
six maisonnettes qui, d’avril à décembre, fait le plein de plongeurs
venus principalement d’Australie et d’Europe.
Pourtant, ici, la barrière de corail commence à quelques dizaines de
mètres seulement des côtes. Des chercheurs de l’organisation
Conservation International y ont dénombré, il y a deux ans, une moyenne
de 253 espèces de poissons, un record mondial ! « C’est la plus belle
barrière de corail que j’aie vue au monde ! » s’exclame le propriétaire
du centre de plongée, Volker Katzung, un Allemand qui a roulé sa bosse
sur tous les continents, et qui est épaulé par sa jeune compagne
originaire du Congo, instructrice de plongée.
La soixantaine avancée mais sportive, Katzung est soulagé. Les
autorités ont décidé de faire d’Atauro un parc national. « Pas mal mieux
que la zone économique spéciale que privilégiaient quelques hommes
d’affaires proches du pouvoir. » Le gouvernement a ainsi jonglé avec
l’idée d’installer à Atauro plusieurs hôtels cinq étoiles, des héliports
et une dizaine de jetées pour accueillir les touristes. La barrière de
corail aurait certainement souffert de cet afflux, selon lui, comme ce
fut le cas à Bali et en Australie.
Le projet est toutefois tombé à l’eau après les élections de 2018. «
Nous ne voulons pas devenir une seconde Bali », m’a assuré José Quintas,
directeur national du tourisme. « Nous ne cherchons pas le nombre, mais
plutôt un tourisme durable, qui met l’accent sur notre culture et notre
histoire. »
Les pêcheurs aussi semblent soulagés. Depuis deux ans, ils ont pris
les devants pour protéger la barrière de corail et les poissons, leur
principale ressource, déjà menacée par la surpêche généralisée en Asie
du Sud-Est. Appliquant comme cadre légal la loi traditionnelle appelée
Tara Bandu — méthode ancestrale de gestion des ressources renouvelables,
interdite sous l’occupation indonésienne, légalisée depuis
l’indépendance —, ils ont établi 12 zones où la pêche est limitée ou
interdite, pour un certain temps du moins.
Quand on demande au président du village de Beloi, sur la côte sud
d’Atauro, si la collectivité ne profiterait pas d’un tourisme plus
organisé et plus nombreux, Thomas Elves répond : « Nous ne voulons pas
être envahis. »
Trudiann Dale, directrice de Conservation International au
Timor-Leste, n’est pas surprise. « Les gens ont un besoin urgent de
revenus et ne sont pas contre les touristes, mais ils n’ont pas envie de
revêtir un uniforme et d’aller travailler dans un hôtel. »
Elle se réjouit du futur parc national à Atauro, mais s’inquiète des
grands projets hôteliers autour de la capitale, bien que les
gouvernements successifs aient établi plusieurs zones protégées et
prêchent officiellement l’écotourisme. « Les autorités font la promotion
de projets d’hôtels dans certains cas même dans des zones protégées. Il
nous faut déployer d’énormes efforts d’éducation auprès des membres du
gouvernement. »
***
C’est un pays exsangue qui, le 20
mai 2002, a vu son drapeau hissé pour la première fois sur le mât
devant le Palais du gouvernement. L’ancienne colonie portugaise a
déclaré son indépendance dès 1975, avec l’accord de Lisbonne, mais le
nouveau pays (appelé alors Timor oriental) n’a tenu que neuf jours.
L’Indonésie voisine, avec la bénédiction des États-Unis, l’a envahi et
occupé illégalement, sous prétexte de lutte contre le communisme. La
guérilla indépendantiste, dissimulée dans les montagnes et largement
appuyée par la population, a résisté. On estime que 200 000 personnes
ont péri dans cette guerre larvée, le tiers de la population de
l’époque.
Le 30 août 1999, après deux décennies et demie de résistance et
d’efforts diplomatiques, les Timorais ont arraché à l’Indonésie et à la
communauté internationale la tenue d’un référendum sur leur
souveraineté, sous le patronat des Nations unies. Ils ont voté pour
l’indépendance dans une proportion de 78,5 %. Ils n’étaient pas au bout
de leurs peines. Une explosion de violence a suivi le vote, orchestrée
par les milices pro-indonésiennes. En quelques semaines, elle s’est
soldée par 1 500 morts, 250 000 réfugiés et la destruction de 70 % des
immeubles. Seule l’intervention d’une force internationale, dont le
Canada faisait partie, a permis de mettre fin au carnage.
« Maintenant, nous sommes libres et c’est le plus important. »
À 82 ans, le père salésien Eligio Locatelli, fondateur du collège Don
Bosco, près de Baucau, la deuxième ville du pays, me reçoit dans le
même réfectoire qu’il y a 29 ans, lorsque je l’avais rencontré avec une
équipe de Télé-Québec dans le cadre d’un reportage qui portait,
officiellement, sur l’aide canadienne, mais officieusement sur
l’occupation et la résistance. Un séjour difficile pendant lequel nous
étions constamment épiés par les autorités. Nous avions tout de même
réussi à filmer, clandestinement, des membres de la résistance et du
réseau de soutien, étroitement lié à l’Église catholique, pilier de la
société timoraise. Près de 95 % de la population du Timor-Leste est
catholique.
À l’époque, sans cesse arrêtés par les barrages de l’armée
indonésienne, nous avions mis sept heures pour parcourir les 130 km
entre la capitale et Don Bosco. Aujourd’hui, il nous en a tout de même
fallu six. La route, un des axes les plus importants du pays, est en
construction sur toute la longueur, œuvre d’une société chinoise qui a
gagné l’appel d’offres.
« Oui, l’état des routes est encore lamentable, les ressources
humaines n’ont pas le niveau suffisant, et bien que tous les contrats
d’infrastructures soient donnés par appels d’offres, il y a tout de même
de la corruption. Mais l’essentiel, c’est que nous avons notre pays »,
se réjouit le père Locatelli.
Cette fierté est un leitmotiv dans toutes les conversations. Les
souffrances, les morts, les années d’oppression et d’attente n’ont pas
été vains. Les Timorais ont obtenu un pays. Et ils sont prêts à serrer
les dents encore un peu.
« C’est fantastique, ce que les Timorais ont réussi à faire en 17
ans. J’ai toujours admiré leur courage », dit Kirsty Sword-Gusmão,
Australienne d’origine, Timoraise d’adoption et ex-première dame du
pays.
Depuis l’indépendance, trois présidents et plusieurs premiers
ministres se sont succédé sans heurts. « Cinq partis sont présents au
Parlement et, surtout, les femmes constituent 37 % des élus. C’est mieux
qu’en Australie », s’exclame l’ex-première dame. Elle reconnaît que la
violence contre les femmes, endémique, la malnutrition et le piètre
niveau d’éducation sont autant de problèmes graves, qui entravent le
développement.
L’analphabétisme a beau avoir reculé de façon considérable, il touche
encore 30 % de la population. « Et 70 % des enfants ne sont pas
capables de lire à la fin de la première année », déplore Kirsty
Sword-Gusmão. Elle attribue cet insuccès au fait que l’État a adopté le
portugais, peu parlé à la maison, comme langue d’enseignement, et non le
tétum vernaculaire, l’autre langue officielle. Nommée « ambassadrice de
bonne volonté pour l’enseignement au Timor-Leste » par le successeur de
son mari à la tête du pays, elle estime que l’argent consacré à
l’éducation et à la santé (15 % du budget) n’est pas suffisant. Mais
elle compte beaucoup sur les futurs revenus de pétrole et du gaz pour «
revamper » les crédits.
Justement, son ex-mari, Xanana Gusmão, premier président du
Timor-Leste (de 2002 à 2007, puis premier ministre jusqu’en 2015), héros
de l’indépendance, se consacre maintenant à un secteur de l’économie
essentiel pour son pays : le pétrole et le gaz. Le parti dont il est
président, le Congrès national pour la reconstruction du Timor-Leste, a
gagné les élections en mai 2018, mais Gusmão a préféré le poste de
conseiller spécial en matière énergétique à celui de premier ministre.
Déjà, sous sa houlette, en mars 2018, après des années d’âpres disputes,
le Timor-Leste a signé un traité territorial avec l’Australie voisine,
sous l’égide de l’ONU.
La frontière maritime donne maintenant au Timor-Leste un accès
presque exclusif à un gisement au large des côtes, évalué à plus de 200
millions de barils de brut et 140 milliards de mètres cubes de gaz. Le
pactole ! Rien que le pétrole vaudrait plus de 15 milliards de dollars
américains, soit 15 fois le budget annuel du pays !
« Cet accord est fondamental. Nous nous sommes battus pendant 24 ans
pour l’indépendance, mais sans l’autorité sur nos eaux, nous n’avions
pas de souveraineté véritable », affirme Xanana Gusmão, que je rencontre
à Bali, où il s’est arrêté au retour d’une mission d’affaires dans les
pays du golfe Persique.
Au nom de la société pétrolière d’État, Timor Gap, créée en 2011,
alors qu’il était premier ministre, il vient d’acheter des géants Shell
et ConocoPhillips pour 650 millions de dollars de parts dans un
consortium qui va exploiter l’immense champ gazier et pétrolier. Timor
Gap veut construire un pipeline, un terminal et une usine de
liquéfaction sur la côte sud du pays, où les préparatifs vont bon train.
Une autoroute, la première du pays, vient d’y être inaugurée.
L’ancien chef de la guérilla, âgé de 75 ans, qui a passé des années
en prison, est convaincu que le pétrole et le gaz seront les moteurs
économiques. Que les emplois qu’ils créeront auront pour effet de
stimuler le secteur agricole, dont dépendent la majorité des Timorais,
et que les profits permettront d’investir dans les infrastructures, qui,
à leur tour, favoriseront le développement du tourisme. Mais les
critiques sont sévères.
« Vous êtes libre de croire plutôt Gusmão, moi, je ne suis pas un
héros national », commente avec une certaine amertume Charles Scheiner,
de La’o Hamutuk, un groupe de recherche très actif au Timor-Leste. «
Pour construire le pipeline et les infrastructures de transformation,
Timor Gap devra investir au moins 15 milliards de dollars, et il
n’existe toujours pas d’analyse de rentabilité d’une telle opération. »
***
José Ramos-Horta, 69 ans, n’a pas
combattu dans les montagnes, comme son ami Xanana Gusmão. Pendant un
quart de siècle, il a arpenté les corridors des Nations unies et frappé à
toutes les portes à Washington et autres capitales du monde pour
négocier la reconnaissance de son pays. En 1996, il a reçu, avec
l’archevêque de Dili, le prix Nobel de la paix. Je le rencontre dans sa
maison de Dili, au milieu d’un grand jardin où se promènent ses biches
domestiquées. Il est rentré dans son pays natal en 1999, après 24 années
d’exil.
Le Timor-Leste, duquel il a été le président de 2007 à 2012, n’est
pas aujourd’hui tout à fait le pays dont il a rêvé. José Ramos-Horta
déplore un certain degré de corruption et de népotisme. « Mais on n’est
pas pire que d’autres, comme l’Italie ou le Brésil, bien qu’on ne soit
pas comme les Norvégiens. » D’autres sujets le préoccupent :
l’insuffisance du système judiciaire, qui manque de personnel qualifié,
ainsi que les maigres moyens des médias (totalement libres, par
ailleurs, un fait très rare dans la région), qu’il aimerait voir
subventionnés par l’État, car ils sont essentiels à la démocratie. «
Mais nous sommes partis absolument de zéro ! dit-il, non sans un certain
pathos. Nous n’avions aucune institution, pas de système de justice,
pas d’administration publique, pas d’économie. Rien ! »
Quoiqu’il reste beaucoup à faire, le pays profite déjà de ce que José
Ramos-Horta appelle « les dividendes de la liberté ». « Nous avions
moins de 20 médecins au moment de l’indépendance, et 17 ans plus tard,
nous en avons près de 1 000 ! Une proportion par rapport à la population
parmi les plus élevées d’Asie », dit-il.
Selon José Ramos-Horta, la clé du futur développement, c’est le Fonds
pétrolier souverain, mis en place en 2005. Alimenté depuis
l’indépendance par les dividendes d’un gisement de gaz et de pétrole
situé celui-là à l’intérieur des eaux territoriales — mais aujourd’hui
presque complètement épuisé —, ce fonds souverain compte dans ses
caisses plus de 17 milliards de dollars. C’est presque autant que le
Fonds des générations de l’Alberta, pour une population trois fois moins
nombreuse. Considéré dans les classements internationaux comme un des
mieux administrés au monde, il permet de financer, bon an, mal an,
presque tout le budget de l’État.
« Grâce à lui, nous avons aujourd’hui plus de réserves financières
que le Pakistan ou le Bangladesh », rappelle l’ex-président. La
perspective de nouveaux revenus ouverte par l’entente territoriale avec
l’Australie permet d’espérer une cagnotte bien plus imposante encore.
Tout sera fait pour ne pas la dilapider, assure José Ramos-Horta,
conscient qu’il faut diversifier l’économie. « C’est ce que prévoit
notre plan stratégique », dit-il, en rappelant que celui-ci a été conçu
en 2011, à l’issue d’une vaste consultation populaire qui a duré des
mois. « Xanana Gusmão lui-même s’est rendu dans presque toutes les
localités pour le discuter avec la population, s’exclame-t-il. Ça, c’est
de la démocratie ! »
***
«Nous sommes un pays normal et ça
me rend heureux », me dit Pegi Colo, 25 ans, étudiant en relations
internationales à l’université nationale. Cheveux courts, sourire collé
aux lèvres, sa moto jamais très loin, Pegi veut être diplomate. Son
modèle, c’est José Ramos-Horta. Et il a voté pour le parti de Xanana
Gusmão aux dernières élections.
Nous prenons un café au supermarché Páteo, à Dili. À côté de nous,
sur un présentoir, le texte de la Constitution timoraise, qui se vend
quelques dollars, en version bilingue portugaise et tétum. Qu’on le
veuille ou non, un pays dont on peut se procurer la Constitution au
supermarché et où les jeunes font encore confiance aux héros de
l’indépendance, ça a quelque chose de rassurant, du moins pour l’avenir
immédiat.
publié par Association France Timor Leste @ 6:07 AM,
,
2.06.2019. Lever 4h. Avec Lurdes Pires, la coproductrice et poisson pilote du projet de film.
Lurdes parle l’anglais, le portugais, le tetum, langue spécifique au
Timor-Leste (parfois orthographiée tetun), le yolngu (langue de cette
tribu aborigène australienne remarquable d’Arnhem Land, et se débrouille
aussi bien en fataluku qu’en indonésien.
Départ de Darwin avant l’aurore. Et arrivée à Dili, capitale du Timor-Leste dès 7h30.
Direction l’hôtel Backpakers, comme abandonné. On murmure que sa
proprio, Kim l’Australienne, s’est fait la malle. J’y laisse malgré tout
mes affaires.
Puis avec Lurdes, nous allons chez sa sœur et son beau-frère,
Alexandre, paysan portugais reconverti dans ce business. Tous deux ont
adopté deux filles. L’une « noire », selon le terme de Lurdes. Ce sera
une beauté. L’autre au teint plus clair.
Elles s’approchent de nous avec timidité, et là, surprise, elles nous
prennent la main et dans un même mouvement se courbent et portent
celle-ci au front, en signe de grand respect.
Ici, le respect des anciens n’est pas un vain mot. Très tôt, les
parents ou les grands-parents apprennent aux petits comment ils doivent
se comporter, comment saluer, comment passer devant un adulte en se
courbant en mettant la main droite devant son corps, tendue comme pour
fendre l’air et ouvrir la voie en murmurant à plusieurs reprises
« Permisi, permisi »…Graziella Maria, deux ans, petite-fille de Julio et
d’Aurora, le fait si bien.
Plus tard, nous allons prendre un petit déjeuner au « Café
Alexandre », minuscule, 20 M2 tout au plus, trois petites tables et un
comptoir à gâteaux.
Sachant qu’il existe tout près de là un Consulado honorario de Mexico…qui
loue des chambres ( !?), je m’y précipite. Superbe petit patio avec
fontaine, et autour des chambres de plain pied d’un jaune vif, des
arbres, dont un santal. Casa do Sandalo, telle est l’appellation de ce havre.
Avec un fils d’Alexandre, nous retournons en scooter à l’hôtel
Backpapers. J’explique que j’ai trouvé mieux pour le même prix – 45 $
américains, la monnaie du pays, où les prix sont d’ailleurs exorbitants
si on les compare à ceux des pays alentour, de Bali par exemple ou de
Lombok – et nous voilà repartis. Je tiens haut ma (trop) grosse valise.
Mission accomplie.
Malgré la chaleur, je décide de visiter le Museo de la Resistencia
situé dans le même quartier Le Bairrio Central. Belle façades, belle
apparence. Malheureusement, les textes, très nombreux, sont écrits en
tetum et en portugais.
Tout de même, chaque visiteur comprendra la violence de la lutte, de
1975 à 1999, contre l’envahisseur indonésien. Certaines séquences, par
exemple celles d’une embuscade tendue à l’ennemi, sont d’autant plus
insoutenables que rien ne nous est épargné.
Puis avec Lurdes, nous allons déjeuner dans un petit warong, chez une
de ses amies, Fina, petite-fille d’un rajah, au bord de la plage. Nous
rejoint une jeune femme portugaise, Florbella, responsable du musée.
Elle parle français et m’éclaire sur bien des points obscurs de la
lutte d’indépendance dont elle historienne. Tout y passe : le marxisme,
le maoïsme, Fidel et le Che, les techniques de la guérilla, les liens
des résistants timorais avec ceux d’Angola et du Mozambique, la lâcheté
de l’ONU à l’époque.
Mais aussi les rapports de force entre clans, le rôle majeur et
ambigu selon elle d’un des deux grands leaders, longuement emprisonné à
Jakarta, où il reçut la visite de Nelson Mandela, Xanana Guzmao, qui fut
plus tard le premier président de la République démocratique du
Timor-Leste, puis son Premier Ministre. « Xanana », comme tout le monde
dit ici a toujours un portefeuille de ministre, mais à 73 ans, ne joue
plus de rôle majeur, du moins dans la sphère publique.…Florbella évoque
aussi l’importance du prix Nobel de la Paix remis à l’autre héros de la
résistance, Horta, et à l’évêque .
3.06.
Avec Lurdes, nous avons pris l’initiative de louer une camionnette
climatisée. Sur son plateau un scooter en prévision de mes déplacements
autour de Tutuala.
Départ à 7h30. Le plein. Puis nous roulons sans désemparer.
Routes dans un état lamentable, ce que j’avais compris lorsque je
m’étais étalé sur la chaussée la première fois, quelques jours avant
Noël dernier, mais là, cela dépasse l’imagination. La saison de pluies
est passée par là. Neuf heures pour franchir 240 kms. Epuisant. Chaque
erreur se voit sanctionnée. Le scooter s’affale par deux fois.
Finalement, nous débarquons à LosPalos, considérée comme la capitale
de la région de Lautem, peuplée surtout de Fataluku. Mais on y parle
d’autres langues, outre le tetum national et l’indonésien. Et sommes
chaleureusement accueilli par Aurora, la demi sœur de Lurdes et le
beau-frère de celle-ci, Julio Canto.
Maison étrange, grande, totalement inachevée – le sera-t-elle un
jour ? – les parpaings à nu, lumière glauque jour et nuit, des sacs de
ciment en guise d’escaliers.
Une certaine désolation mais la bonne humeur des uns et des autres,
la présence des enfants, José, 14 ans et Neka, 13 ans, - ils sont les
petits derniers d’une fratrie de six – et de leur petite-fille, Graziela
la bien nommée, me fait oublier le piteux décor.
Lurdes fait en sorte de briefer son beau-frère à propos du projet.
Celui-ci a trouvé la solution : pour être certain de ne rien oublier, il
filme tout avec son smart phone…
A la fin du dîner, nous avons écouté Julio dans un silence religieux.
Toute la famille Canto vit donc à LosPalos, la plus grosse
agglomération de la région de Lautem, dominée par la population
fataluku. Ils sont généreux, cultivés et ne vivent pas dans l’opulence,
loin s’en faut.
Julio est un homme toujours sous tension, toujours à vouloir bien faire, à aider.
Il fut un des chefs du maquis de la région durant l’invasion
indonésienne et réussit à survivre grâce me confia-t-il à une volonté de
fer et une grande foi dans cette résistance qui s’apparente fort à la
nôtre.
C’est ainsi qu’il échappa à une embuscade, contrairement à ses
compagnons d’armes qui furent tous fusillés par l’ennemi. (Il faut
préciser ici que le président de l’Indonésie et dictateur Suharto – à ne
pas confondre avec son prédécesseur, Sukarno – décida d’envahir la
partie orientale du Timor, lors même que les Portugais, après la
révolution des œillets de 1974, envisageaient de remettre les clés du
pays aux Timorais de l’est, après avoir occupé ce pays durant cinq
siècles.
L’invasion indonésienne commence en 1975. Elle durera jusqu’en 1999.
Elle a toutes les caractéristiques d’un génocide. Des dizaines de
milliers de résistants y laissèrent la vie, mais aussi probablement deux
cent mille civils. Le nombre de femmes tuées après avoir été violées,
d’enfants passés par les armes défie l’entendement. Une guerre dont
personne ne parlait à l’époque comme j’ai pu le vérifier, sinon, en
France, des journaux comme Le monde diplomatique. Et la diplomatie
internationale justement fut en cette monstrueuse affaire exécrable,
Etats-Unis en tête.
Julio poursuit son récit.
Il dut ensuite vivre seul, isolé dans la montagne pendant trois mois.
Et survit grâce à son moral. Il ne dit rien – pas le genre d’homme à se
plaindre – mais je devine à son regard, à celui d’Aurora, que l’épreuve
fut de taille.
Il nous raconte ensuite un autre épisode dramatique.
Un combattant avait une femme et deux enfants qui étaient tous trois
malades. Julio et d’autres responsables prirent la décision de les mener
auprès de l’ennemi pour qu’ils soient soignés. Ce qui fut fait. Mais
l’homme, qui était « faible » - comprenez sans cette foi, ce courage qui
habitait la plupart des résistants - y perdit la vie.
La troisième histoire m’a bouleversé.
Comme je demandais à Julio si je pouvais rencontrer une tisserande
nommée Joanina Marquès, il me dit, avec les yeux brillants, qu’elle fut
l’une des résistantes de LosPalos et l’héroïne avec six autres
camarades, parmi lesquels Julio, d’un acte inouï.
Un jour qu’un peloton d’une vingtaine de résistants se cachait dans
la montagne, tous se trouvèrent piégés par l’ennemi en nombre très
supérieur. Celui-ci se déploya en les enfermant dans une nasse, s
repoussant en contrebas, vers une falaise.
Certains des résistants tentèrent une diversion. En pure perte. Tous furent abattus. Ne restaient que sept combattants.
Ils se rapprochèrent les uns des autres jusqu’à touche-touche, puis se prirent par les mains et avancèrent au bord de falaise.
Et tous ensemble sautèrent en visant de grands arbres en contrebas.
Des arbres qui mesuraient au moins quinze mètres de haut selon Julio.
Tous tombèrent sur la canopée, comme sur un matelas, - Julio mime le
rebond - le choc étant amorti par les branches et les feuilles.
A peine au sol, chacun des sept se releva. Aucun d’entre eux n’avaient de fracture, tous étaient sains et saufs.
Alors Julio, avec le sérieux qui le caractérise, me dit : « Ne crois
pas que c’était un miracle. Non. C’est parce que nous étions tous forts,
contrairement au camarade qui s’est fait descendre par l’ennemi. Seule
la force peut nous sauver ». (Il s’exprime en portugais ; Lurdes traduit
en anglais.)
Julio revint alors sur sa première histoire. Il avait oublié de me
dire qu’il avait échappé à plusieurs balles, l’une d’entre elles avait
d’ailleurs cassé en deux le bâton de bambou qu’il portait près de son
flanc gauche. La force, encore et toujours.
(...)
publié par Association France Timor Leste @ 7:09 AM,
,
(CNN) – Les
ponts parisiens sont chargés d'imitations de châteaux d'amour, tandis
que les visiteurs explorent les églises de Barcelone et le centre
historique de Dubrovnik de la tête aux pieds. En Italie, les tentatives
pour contrôler les effets du tourisme vont de la séparation des
visiteurs à des amendes pour les voleurs.
Tandis qu'un déluge de
manchettes timides documentant le tourisme de haut niveau, il est facile
de croire que la planète est tout simplement pleine.
Cependant, en vous éloignant des
sentiers touristiques usés, vous découvrirez une histoire de voyage
différente. Dans de nombreuses régions du monde, les touristes aiment
accueillir des lieux – et s’ils sont gérés de manière durable, le
tourisme peut même contribuer à réduire la pauvreté.
Le contraste entre les lieux les plus visités et les moins
visités est fort. En 2017, près de 87 millions de touristes
internationaux sont venus en France. La même année, seulement 2 000
touristes internationaux ont visité le pays du Tuvalu, dans le Pacifique
Sud, où il est facile de trouver une plage – voire une île entière.
Sur la base des données les plus
récentes (PDF) compilées par l'Organisation mondiale du tourisme des
Nations Unies, cette liste répertorie de nombreux pays et territoires
d'outre-mer les moins visités au monde, où vous pourrez trouver de
magnifiques beautés naturelles, la culture et l'histoire sans passer par
un fourré. poke de selfie bâtons.
C'est malheureusement incomplet. Certains des sites les plus
magnifiques au monde, notamment la jungle luxuriante de la Guinée Bissau
et les vastes rives du lac Tchad, ont été exclus en raison des
recommandations du département d'État américain en matière de sécurité. Ce qui reste à faire est de savoir à quel point il peut être
gratifiant de laisser les sites populaires, que vous soyez paresseux sur
les plages de Sierra Leone, explorer les châteaux de montagne du
Liechtenstein ou plonger dans des épaves dans le Pacifique Sud. Et si vous ne pouvez pas imaginer une semaine à Kiribati ou la
saveur de la cuisine traditionnelle du Timor-Leste, c'est parfait. En
tournant le globe et en réservant un vol vers un pays que vous
connaissez peu, vous serez émerveillé. Voyager c'est bien pour ça.
1. Tuvalu
Tuvalu est l'un des pays les plus isolés du monde.
Fiona Goodall / Getty Images
Avec plus de 100 petites îles dans le Pacifique Sud, Tuvalu est l'un des pays les plus isolés du monde. Funafuti, seule l'île principale, possède un aéroport. De là,
les voyageurs se rendent en ferry dans les communautés isolées. Ces îles
sont exemptes de la foule qui remplit les plages de lieux populaires
comme les Fidji. C'est un paradis touristique où vous pouvez voir des
poissons volants glisser sur l'eau, passer un après-midi de détente dans
un hamac ou plonger dans des récifs de corail avec des bonbons. Si vous planifiez un voyage à Tuvalu, n'attendez pas: les
vagues qui couvrent les maisons sur pilotis de Tuvalu sont depuis
longtemps considérées comme une menace existentielle, car la montée de
la mer pourrait inonder les terres basses. Pourquoi y aller: Promenez-vous sur les plages avec du sucre en poudre, menacé par l'élévation du niveau de la mer. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 2 000
2. Kiribati
La beauté de Kiribati correspond à son isolement.
The AGE / Fairfax Media / Fairfax Media via Getty Images
À Kiribati, les atolls et les lagons de brousse épars ne
s'étendent guère au-delà des eaux centrales du Pacifique, dont les îles
et les atolls sont regroupés en trois groupes: les îles Gilbert, Phoenix
et Line. Il est difficile d'exagérer l'isolement de ces îles lointaines –
les îles Fidji voisines sont relativement proches à 1 394 milles – et
peu de voyageurs font le trajet ici. Ceux qui le font sont gâtés avec
une riche tradition d'hospitalité. Bien que tous les visiteurs ne
reçoivent pas une invitation à un festin traditionnel ou à un botaki,
ils sont nombreux. Si vous avez de la chance, vous pourrez voir des danseurs à
pandanas, écouter des tambours à un rythme traditionnel, puis déguster
des fruits à pain, du taro et de la noix de coco germée. Pourquoi y aller: Faites l'expérience d'un botaki dans un maneaba ou une salle de réunion en plein air. au niveau internationalArrivées de touristes en 2016: 6 000
Découvrez pourquoi Kiribati célèbre le Nouvel An plus tôt que quiconque.
3. Îles Marshall
Il y a des sites de plongée spectaculaires dans les eaux autour des îles Marshall.
Reinhard dirscherl / ullstein image / getty images
Des bombes et des maillots de bain mettent ces îles du
Pacifique sur le radar du monde – des bikinis ont été nommés pour les
essais nucléaires des États-Unis sur l'atoll de bikini des Îles
Marshall. Des décennies plus tard, l'île est toujours radioactive, de
même que le site de test de l'atoll d'Enewetak, mais les eaux entourant
l'atoll de Bikini sont devenues l'un des sites de plongée les plus
spectaculaires au monde. Il y a plus d'une douzaine d'épaves sur les fonds marins près
de l'atoll de Bikini. Faites votre première plongée pour voir le
porte-avions USS Saratoga, qui était présent à la bataille d'Iwo Jima,
avant que l'armée américaine l'utilise pour des exercices nucléaires.
Les plongeurs découvriront que les armes de pont prospèrent dans les
récifs de corail colorés et que des bancs de poissons dérivent parmi les
bombes encore attachées aux ponts en métal du navire. Pourquoi y aller: Plongez dans un cimetière de navires transformé en un mystérieux terrain de jeu sous-marin. Arrivées de touristes internationauxen 2017: 6 000
4. Montserrat
Le paysage de Montesrrat est dominé par les volcans.
Sebastian Widmann / dpa / AP
Des collines vertes et veloutées convergent au bord du volcan
Monts de la Soufrière de Montserrat, dont les incendies ont façonné le
paysage de cette île des Caraïbes. Une grande partie de Montserrat a été éclipsée par des
éruptions volcaniques dans les années 90 lorsque la capitale, Plymouth, a
été ensevelie sous une couche épaisse de cendres et de roches
volcaniques. Maintenant, les visiteurs arrivent en avion ou en ferry
depuis l'île voisine d'Antigua pour observer les effets de la colère du
volcan.
Les visites de Plymouth révèlent une église du XVIIe siècle grisonnante de cendres et des ruines d'un grand hôtel.
Pourquoi y aller: Découvrez une Pompéi moderne puis détendez-vous sur de nouvelles plages construites en pierre volcanique en ruine. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 8 000
5. Nioué
Les eaux au large de la côte accidentée de Nioué sont utilisées par les baleines à bosse comme pépinière.
Nick Perry / AP
Si votre image d'une île polynésienne se résume à de douces
vagues et à un sable fin, détrompez-vous: le littoral accidenté et
caverneux de Nioué est gravé dans un corail pointu. De juillet à octobre, les baleines à bosse utilisent Nioué
comme une pépinière d'eaux chaudes et se promènent suffisamment près de
l'île pour être vues de la côte. Durant ces mois, on peut entendre les
chants des baleines et les applaudissements des queues au-dessus de la
brise marine. Ici, les visiteurs peuvent même rejoindre des guides qualifiés
pour nager avec les baleines à bosse, l'un des rares endroits sur la
planète où cela est possible. Pourquoi y aller: Nagez avec des baleines de taille scolaire dans l'un des plus petits pays du monde. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 10 000
6. Samoa américaines
Le pic Matafao domine la ligne d'horizon sur le port de Pago Pago.
Torsten Blackwood / AFP / Getty Images
Les îles à forte pente plongent vers les eaux cristallines des
Samoa américaines, un groupe d'îles du Pacifique sud situé au nord-est
de Fidji, qui est le seul territoire américain de l'hémisphère sud. Que vous voliez au-dessus du port de Pago Pago avec un canot à
focale ou que vous recherchiez du thon fort et du marlin, les occasions
de découvrir la mer sont innombrables. Pour trouver les trésors cachés
dans le couvert forestier dense, dirigez-vous dans le parc national des
Samoa américaines pour une randonnée à travers le pays des
chauves-souris fruitières.
La batte de fruits samoane a une
envergure pouvant aller jusqu'à un mètre. À la recherche de fruits
frais et de nectar, les mammifères brumeux peuvent pendre des arbres ou
flotter dans les airs.
Pourquoi y aller: Sortez avec les chauves-souris en voie de disparition du parc national des Samoa américaines. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 20 000
7. Îles Salomon
Des hydravions submergées, des pétroliers et des sous-marins font des Îles Salomon un musée sous-marin.
Dukas Prism / Groupe Universal Images Editorial / UIG sur Getty Images
Dans cet archipel du Pacifique Sud, des combats désespérés ont
eu lieu dans le contexte d'une île paradisiaque après le débarquement
des US Marines sur l'île Guadalcanal en 1942. Des décennies après la dernière bataille, des chars rouillés,
des véhicules amphibies et des trous de fox dans la jungle luxuriante
rappellent à cette époque. Et l'histoire ne s'arrête pas à la ligne de
flottaison. Des hydravions submergées, des pétroliers et des sous-marins
sont dispersés sur le fond océanique, formant des formations
coralliennes sur un revêtement métallique corrodé. Pour les voyageurs
qui font du snorkeling ou de la plongée, explorer les îles Salomon est
une occasion d’observer la vie marine, qui peuplent les vestiges d’une
guerre brutale. Pourquoi y aller: Découvrez l'histoire de la Seconde Guerre mondiale dans un immense archipel. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 26 000
8. Comores
Les îles des Comores sont souvent appelées "îles aux parfums".
Tony Karumba / AFP / Getty Images
Les Comores se trouvent dans la mer entre Madagascar et le
Mozambique et ont une eau claire et des plages pâles qui attirent les
voyageurs aux Seychelles – mais avec peu de touristes et peu de
développement. Encore une fois, il y a quelque chose dans l'air. Les îles des
Comores sont souvent qualifiées d '"îles aux parfums" et cultivent des
plantes aromatiques pour la production de parfums depuis l'ère coloniale
française. Maintenant, les fleurs de l’ylang-ylang confèrent à la brise un
arôme impressionnant enivrant de clous de girofle, de bergamote, de
jasmin, de vanille et de citronnelle. Pourquoi y aller: Respirez l'air parfumé d'une île débordant de fleurs. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 28 000
Besoin de plus de raisons pour visiter les Comores? En voici cinq.
9. São Tomé et Príncipe
São Tomé et Principe est un haut lieu de la biodiversité.
Ruth McDowall / AFP / Getty Images
Les îles de São Tomé et Príncipe constituent une nation presque
équatoriale dans le golfe de Guinée, en Afrique de l’Ouest, et
regorgent de plantes et d’animaux endémiques. Dans la jungle luxuriante qui a dépassé les anciennes
plantations de café, les voyageurs peuvent trouver des bégonias qui
poussent comme une maison, des centaines d'espèces d'orchidées et
d'oiseaux de toutes les couleurs.
Si vous êtes un amoureux de la
nature et que vous souhaitez vous immerger dans ce lieu névralgique de
la biodiversité, vous vous rendrez en avion sur l'île principale de São
Tomé, puis en prenant un petit avion pour le minuscule Príncipe. L'île
volcanique est une réserve de biosphère de l'UNESCO. Ici sont
régulièrement découvertes de nouvelles espèces, de la grenouille à pipe
au hibou.
Examinez attentivement le feuillage et repérez une fleur
épanouie ou une créature furtive que les scientifiques n'ont pas encore
documentée. Pourquoi y aller: Recherchez les espèces non découvertes dans un point chaud de la biodiversité. Arrivées de touristes internationaux en 2016: 29 000
10. États fédérés de Micronésie
La ville antique de Nan Madol abrite de magnifiques palais et temples en basalte.
Nicole Evatt / AP
Si vous souhaitez passer une journée sur toutes les îles des
États fédérés de Micronésie (FSM), il vous faudra plus d'un an et demi
pour explorer la nation du Pacifique. Il y a 607 îles ici, mais
ensemble, elles ne représentent que 271 milles carrés de terres – et
cela représente près de 2,6 millions de milles carrés d'eau. Beaucoup d'îles sont inhabitées. Explorer Pohnpei, la plus
grande île des États fédérés de Micronésie, est un rappel fascinant du
fait que l’archipel a été façonné par l’homme pendant des siècles.
Au large de la côte sud-est de
l’île se trouve le site de Nan Madol, classé au patrimoine mondial de
l’UNESCO, qui comprend 100 îles artificielles créées par une grande
dynastie du Pacifique. Ici, les voyageurs peuvent explorer de
magnifiques palais basaltiques et des temples construits entre 1200 et
1500 après JC au sommet du centre.
Pourquoi y aller: Visitez un ancien centre de cérémonie qui s’élève de la mer. Arrivées de touristes internationaux en 2016: 30 000
11. Djibouti
Le paysage de Djibouti peut être différent.
Morning Post du sud de la Chine / Morning Post du sud de la Chine / Morning Post du sud de la Chine via Get
Djibouti, situé au confluent de la mer Rouge et du golfe
d'Aden, occupe une position stratégique, mais le paysage lui-même peut
être d'un autre monde. Les plages de sel blanc entourent l'hypersaltée du lac Assal,
la vapeur s'échappe du volcan Ardoukoba et les chameaux paissent au
milieu des tours lunaires de l'Abbésée. Les voyageurs peuvent y découvrir des flamants roses colorés
comme du chewing-gum qui confèrent à la scène autrement sombre une
saveur rococo. Le fait que les Afars nomades aient mené une vie dans cet
environnement hostile témoigne de l'ingéniosité humaine, faisant paître
leurs troupeaux dans des sauterelles très répandues dans les marais. Pourquoi y aller: Vivez une expérience hors planète sans le vol spatial onéreux. Arrivées de touristes internationaux en 2010: 51 000
12. Sierra Leone
La plage de Tokeh près de Freetown a un sable blanc comme un os.
Issouf Sanogo / AFP / Getty Images
Si la pensée de la Sierra Leone n’apporte pas la rêverie de
plages de sable fin, de spots de surf et de tortues de mer qui nichent,
vous aurez peut-être besoin d’une mise à jour. De la guerre civile aux épidémies d’Ebola, ce pays d’Afrique de
l’Ouest a été durement touché au cours des dernières décennies, mais
c’est une raison supplémentaire pour soutenir l’industrie du tourisme à
reprise lente. Étendez un morceau de sable ensoleillé sur la péninsule
occidentale et sirotez un camp d'étoiles préparé localement pendant que
vous recherchez des tortues marines dans la ligne de flottaison. Pourquoi y aller: Carte postale vacances à la
mer, à l'écart de la carte touristique. Avons-nous mentionné qu'il y a
des hippopotames pygmées ici? Arrivées de touristes internationaux en 2016: 54 000
13. Guinée
De puissants fleuves traversent les forêts du Fouta Djallon.
Tommy Trenchard / Alamy Stock Photo
La Guinée se trouve juste à côté de la Sierra Leone, dont les
hauts plateaux sont parmi les destinations de randonnée les plus
spectaculaires de l’Afrique de l’Ouest. De puissantes rivières coulent des forêts du Fouta Djallon, où
une collation dans l’après-midi peut signifier cueillir un avocat ou une
mangue dans un arbre à proximité. Rejoignez un guide conférencier pour une randonnée inoubliable à
travers le paysage rocheux et rencontrez les habitants lors de chaque
nuit passée dans un village de montagne. Vous serez récompensé par des
cascades pluvieuses, des canyons pointus et un goût inoubliable de
l'hospitalité guinéenne. Pourquoi y aller: Entraînez vos quads à une randonnée interculturelle à travers les montagnes. Arrivées de touristes internationaux en 2016: 60 000
14. Tonga
Les Tonga sont réputées pour leur hospitalité.
Torsten Blackwood / AFP / Getty Images
Les fêtes traditionnelles et les palmiers flottants dominent
l'image du Royaume des Tonga, un groupe d'îles du Pacifique Sud qui gâte
les voyageurs avec une hospitalité décontractée. Il y a des plages cachées à explorer, ainsi que des arbres
peuplés de renards volants et des îles accessibles uniquement par
bateaux lents. Alors que les Tonga peuvent endormir les voyageurs dans
des rêveries tropicales, la côte est carrément explosive. Les canaux creux de la roche volcanique pointue créent des
vides spectaculaires sur l’île de Tongatapu, où les vagues déferlantes
font exploser l’eau de mer à des centaines de mètres de hauteur – un
spectacle naturel à ne pas manquer. Pourquoi y aller: Observez l'océan émerger de la côte rocheuse des Tonga. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 62 000
15. Anguilla
En limitant le tourisme aux hôtels de luxe, Anguilla a évité le développement excessif.
Cedrick Isham Calvados / AFP / Getty Images
Le territoire britannique d'outre-mer d'Anguilla est entouré de
sable et de topaze et abrite certaines des plus belles plages des
Caraïbes. Mais il manque une chose: d'autres personnes. En limitant le tourisme aux hôtels de luxe, cette évasion de
l'île a permis d'éviter le développement intensif des îles voisines. Si
vous avez assez de couleurs pour payer les prix élevés ici, cela
signifie que vous avez accès à de magnifiques plages désertes. Il y en a 33 au choix, mais Rendezvous Bay est un excellent
endroit pour commencer. Une poignée de bars de plage peints de couleurs
vives sont dispersés le long de la plage, invitant à des pauses cocktail
répétitives pendant que vous vous promenez le long du littoral de près
de 5 kilomètres de long. Pourquoi y aller: Faites l'expérience de la fraîcheur haut de gamme des Caraïbes avec beaucoup d'espace pour vous détendre. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 68 000
16. Timor Leste
Au Timor oriental, il y a une course annuelle par étapes de vélo de montagne.
STR / AFP / Getty Images
Le Timor-Leste, mieux connu des assistants que des touristes, a
été chaotique pendant plusieurs décennies lorsqu'il est devenu le plus
récent pays d'Asie.
Maintenant, les montagnes qui
abritaient jadis les combattants de la résistance timorais sont
utilisées comme sites d’essais pour le super-fit. Le Tour de Timor, une
course par étapes de vélo de montagne de 5 jours, suit des pistes de
terre battue à travers la nature luxuriante et luxuriante, aborde des
montées persistantes et traverse des villages isolés. Il a acquis la
réputation d'être un défi épuisant et une expérience enrichissante.
Ce n’est pas qu’il faille être un athlète de compétition pour
faire du vélo au Timor-Leste. Si les collines et la chaleur ne vous
dérangent pas, apportez votre propre vélo pour explorer les routes de
montagne isolées à faible trafic. Pourquoi y aller: Relevez le défi de faire un tour de votre vie. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 74 000
17. Saint-Vincent-et-les Grenadines
Ces îles attirent les riches, mais ont des options économiques.
Chris Jackson / Getty Images
Depuis l'ouverture d'un aéroport international à
Saint-Vincent-et-les Grenadines jusqu'en 2017, la chaîne d'îles des
Caraïbes est depuis longtemps le territoire des croiseurs à sel et des
propriétaires de yachts privés. Cependant, utilisez les ferries publics et vous utiliserez
beaucoup d’île en île, ce qui est plus local que les voyages de
vacances.
Prenez le bateau de St. Vincent à
Union et dirigez-vous vers Bequia, Canouan et Mayreau. Si vous avez les
moyens de vous payer une soirée dans les hôtels de classe mondiale de
Canouan, dirigez-vous vers la côte pour explorer les récifs de barrière
immaculés.
Sinon, continuez avec l'union à bas prix pour punch au rhum au
coucher du soleil sur Happy Island, un bar construit sur une base de
coquille de coquille juste au large de la côte. Pourquoi y aller: Nouez une chaîne d'îles avec des plages de couleur nacrée. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 76 000
18. Saint-Marin
Saint-Marin est entouré par le territoire italien.
Marco Bertorello / AFP / Getty Images
La République de Saint-Marin est entourée de tous côtés par le
territoire italien et couvre une superficie de 40 kilomètres carrés. La
seule ville italienne restante a été fondée en l'an 301 et est en même
temps la plus ancienne république encore vivante du monde. Les trois tours historiques qui ornent le drapeau de
Saint-Marin sont maintenant principalement des ornements. Néanmoins, ils
surveillent le paysage montagneux. Si vous souhaitez profiter d'une vue de frontière en frontière,
visitez la pittoresque Rocca Guaita, une tour du XIe siècle qui
renforce un pic déjà redoutable. Au fil des siècles, il a aidé à
éloigner les envahisseurs, à abriter la Garde nationale et même à servir
de prison. Pourquoi y aller: Explorez une forteresse de montagne dans le pays le moins visité d'Europe. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 78 000
19. Dominique
La Dominique a le premier sentier de longue distance dans les Caraïbes.
Chris Jackson / Getty Images
Neuf volcans actifs bouillonnent sous la jungle humide de la
Dominique, avec des fumerolles et des sources chaudes fumantes pour
rappeler aux visiteurs leur puissance sismique.
Et depuis 2010, le paysage
volcanique de l'île attire les voyageurs aventureux sur le premier
sentier de grande randonnée des Caraïbes: le sentier national de
Waitukubuli parcourt 115 miles de terrain escarpé et boueux le long d'un
itinéraire côtier.
C'est une randonnée sérieuse qui bouleverse vos vacances
caribéennes typiques et vous n'avez même pas besoin de porter de tente.
Après une journée de randonnée, laissez-vous glisser dans le confort
d'un hamac. Pourquoi y aller: Faites une randonnée dans le premier sentier longue distance des Caraïbes. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 79 000
20. Liechtenstein
Des châteaux historiques surveillent le Liechtenstein.
Jan Hetfleisch / Getty Images
Avec une basse alpine entre l'Autriche et la Suisse, la
Principauté du Liechtenstein est l'un des deux pays sans littoral de la
planète. Il s'agit d'un pays sans littoral entouré uniquement de pays
sans littoral. (L'autre est l'Ouzbékistan.) Personne ne semble se soucier de l'absence d'un littoral. Des
sentiers de randonnée entre les pics rocheux et les vignobles mènent à
des pentes abruptes. Les châteaux historiques veillent sur tout. Pour visiter la
forteresse la plus spectaculaire du pays, dirigez-vous vers le village
de Balzers, où vous pourrez vous rendre au château de Gutenberg. Les visiteurs peuvent habiter dans la roseraie du château, qui est remplie de fleurs rose princesse pendant les mois d'été. Pourquoi y aller: Visitez un château de conte de fées dans un royaume de montagne. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 79 000
21. Vanuatu
Le volcan du Mont Yasur à Tanna Est est l’un des plus actifs au monde.
Thierry Suzan / Photo Figaro / Redux / Photo Figaro / Thierry Suzan / Figaro Photo / Redux
Les rares touristes qui osent si profondément dans le Pacifique
Sud se voient récompensés par le type de paysage insulaire que les gens
utilisent comme images de bureau: pensez au sable blanc, aux palmiers
et à une eau cristalline. Mais le paysage paradisiaque comporte une touche de danger. Le
volcan Yasur à Tanna Est est l’un des plus actifs au monde. Il montre de
la lave pyrotechnique et des étincelles qui maintiennent les visiteurs à
distance. Et sur la magnifique île de la Pentecôte, des habitants
courageux pratiquent une tradition appelée Nagol ou plongée sur terre.
Venez le samedi après-midi d'avril à juin pour voir des hommes et des
garçons gravir des tours en bois d'une hauteur de 30 mètres, puis sauter
dans l'espace avec des vignes attachées à leurs doigts. Le rite célèbre l'enracinement de l'igname et la fertilité masculine. Pourquoi y aller: Regardez des "plongeurs terrestres" audacieux pratiquer le sport extrême d'origine. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 109 000
22. Saint-Kitts-et-Nevis
Les îles de Saint-Kitts-et-Nevis jouissent d’un rythme de vie plus lent.
Chris Jackson / Getty Images
Saint-Kitts-et-Nevis, deux îles au magnifique paysage des Caraïbes, offre de belles plages et un esprit détendu.
Nevis est plus loin des deux.
Alexander Hamilton est né ici – son lieu de naissance est aujourd'hui le
site de la Nevis Historical Society – mais même la manie de Hamilton ne
donnait pas l'impression à une île lointaine d'avoir été jetée.
Ce rythme de vie lent vous invite à vous attarder dans la
cuisine distinctive de l'île. Après avoir goûté le ragoût d'eau de
chèvre local, dégustez des fruits de mer ultra-frais et de nombreux
fruits cultivés sur l'île. N'oubliez pas de terminer votre soirée avec une généreuse portion de vieux rhum épicé. Pourquoi y aller: Essayez la cuisine des Caraïbes fraîche du jardin et de la mer. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 114 000
23. Nouvelle Calédonie
Les eaux de la Nouvelle-Calédonie sont un paradis pour les marins.
Theo Rouby / AFP / Getty Images
Que vous fassiez de la voile, de la plongée en apnée ou tout
simplement nager sur la plage, les lagons de Nouvelle-Calédonie sont
formidables. Regardez de plus près pour trouver une diversité remarquable.
Des dizaines d'espèces de requins, de tortues de mer et de gros poissons
ont été aperçus ici. Le gentil Dugong – un parent du lamantin – vit
dans les eaux côtières peu profondes, tandis que les poissons explorent
le troisième plus grand système de récifs au monde. Et 95% des eaux de la Nouvelle-Calédonie sont protégées, ce qui
est un paradis pour les marins, une destination de rêve pour les
voyageurs amoureux de la nature. Comparée aux îles éloignées du Pacifique, la Nouvelle-Calédonie
est un jeu d'enfant sur les vols en Nouvelle-Zélande et en Australie.
La capitale française outre-mer, Nouméa, à plus de 15 000 km de Paris,
n’est qu’à 914 km de la ville australienne de Brisbane. Pourquoi y aller: Loll dans les lagons de Nouvelle-Calédonie avec un troupeau mature de dugong. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 121 000
24. Érythrée
La capitale de l'Erythrée, Asmara, est un rêve pour les amateurs de design.
Maheder Haileselassie / AFP / Getty Images
La beauté naturelle de
l'Érythrée, avec ses paysages s'étendant des collines arides aux rives
de la mer Rouge, a été le théâtre d'une histoire colorée. Bien que
certaines parties de ce pays d’Afrique de l’Est soient encore risquées –
la Grande-Bretagne recommande de contourner les frontières terrestres –
il y a beaucoup à découvrir ici.
La plongée de classe mondiale, la diversité des cultures et la
cuisine traditionnelle sont les points forts de la visite du pays,
tandis que la capitale, Asmara, est un lieu de pèlerinage pour les
amateurs d'architecture moderne. Dans l'air frais d'un plateau montagneux, il existe une
remarquable collection d'édifices préservés des années 1893 à 1941,
lorsque l'Italie a occupé le pays. Des cinémas vintage aux chefs-d'œuvre futuristes: Asmara est un
rêve pour les amateurs de design et le haut lieu de l'Érythrée sur la
liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Arrivées de touristes internationaux en 2016: 142 000
25. Moldavie
La Moldavie est peut-être le pays le plus pauvre d'Europe orientale, mais sa viticulture est impressionnante.
Jen Osborne / Redux / Redux / Jen Osborne / Redux
Essayez de combiner tous les
bars à vin lors d'une promenade dans Chisinau, la capitale de la
Moldavie. Peut-être avez-vous besoin d'un verre de jus de concombre.
(Ceci est la cure de gueule de bois locale.)
Alors que de nombreux buveurs de vin occidentaux ne connaissent
pas les millésimes moldaves, le petit pays d’Europe de l’Est est un
gros batteur et le vin y est produit depuis au moins 5 000 ans. Les
viticulteurs moldaves utilisent un mélange de raisins du Caucase,
européens et locaux pour tout remplir, des vins rouges secs et veloutés
aux vins de glace qui conviennent aux desserts.
Joignez-vous à la célébration de la Journée nationale du vin et essayez un peu de tout avec une foule enthousiaste de locaux.
Pourquoi y aller: Apprenez à dire "noroc!" – C'est un souffle sur un verre de vin moldave. Arrivées de touristes internationaux en 2017: 145 000
publié par Association France Timor Leste @ 4:21 PM,
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